vendredi 28 mai 2010

En quête d'un diagnostic, 3e partie

C'est bien beau, chercher un diagnostic, mais dans les faits, ça s'avère extrêmement difficile.

 Après avoir téléphoné à l'hôpital, avec mon papier du médecin, pour avoir un rendez-vous avec un psychiatre, je me fait dire de poster ou d'aller porter mon papier à l'hôpital... parce que je n'ai pas la bonne couleur de feuille ! Il m'aurait suffit d'un joli papier bleu ou rose, et hop! j'aurais eu un rendez-vous sur-le-champ! Mais non! Avec toutes les lourdeurs administratives du système de santé, il faut que ce soit compliqué !

Donc, je me présente avec mon bout de papier, en personne, au secrétariat de l'entrée principale, pour me faire dire que je dois me rendre au département de psychiatrie ! Je me rue donc vers le département en question, non sans appréhension (Tout d'un coup que je tombe face à face avec un dément! Tout d'un coup qu'on m'attaque au couteau alors que je sors de l'ascenseur! Tout d'un coup que je dois me frayer un chemin entre tous ces types baveux, au regard vitreux et à la démarche étrange?!). Je sais, je sais : j'ai des préjugés vis-à-vis « cette clientèle » ! Mais que voulez-vous ? Personne n'est parfait!

Donc, après ce qui m'a paru être une éternité, j'arrive à la réception dudit département. C'est alors que je demande :

« C'est ici qu'on prend un rendez-vous avec un psychiatre ? »

Une gentille infirmière se tourne alors vers moi, et, incrédule, me questionne :

« C'est pour vous, le rendez-vous? »

Ah ben, c'est pas pire, ça veut dire que je n'ai pas l'air trop bizarre...

- Oui...
- Vous avez un papier du médecin ?

Je le lui tends.

- De quel docteur ?

- Jasmin.

- Ah ok.

Attente.

- J'aime mieux vous le dire tout de suite : ça n'ira pas avant septembre/octobre. Au moins...

- Ouin! La liste est longue...

- Oui, qu'elle me répond, avec un sourire. Je vous rappelle la semaine prochaine pour cela.

- Ah ok, d'accord... Bonjour.

Je m'en vais, un peu découragée :

« 4-5mois ! que je pense. Je ne pourrai pas voir de psychiatre avant 4-5 mois ! Seigneur ! J'ai le temps d'en faire, des gaffes, d'ici là ! J'ai le temps d'en prendre, des décisions impulsives, d'ici là ! J'ai le temps d'en faire, des sauteurs d'humeur vertigineuses, d'ici là ! 4-5 mois à encore attendre pour me trouver du travail ! 4-5 mois à me sentir encore étrange, bizarre, pas comme les autres! Mon Dieu que ça va être long ! »

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La semaine suivante, comme convenu, l'infirmière m'appelle, alors que Will fait la tornade dans la maison, comme d'habitude :

« Bonjour, Mme. C'est Nicole Tardif, l'infirmière en psychiatrie. Je vous avais dit que je vous rappellerais, la semaine dernière.
- Ok, oui !
- Si vous avez quelques minutes, j'aurais quelques questions à vous poser...
- Ok, je vais essayer de m'arranger (Entre deux surveillances et deux « Heille, ne fais pas ça! Ne touche pas à ça!», ça devrait se faire.) »

Et là, elle enfile question après question, tantôt sur l'état mental des membres de ma famille, tantôt sur mes sautes d'humeur, tantôt, encore, sur mes consommations d'alcool et de drogue. Après que j'aie répondu à bon nombre de celles-ci, elle me demande :

« Pourquoi voulez-vous voir le psychiatre, exactement ? (Tiens, tiens! J'ai l'impression de l'avoir déjà entendue, celle-là ! J'ai aussi l'impression qu'on ne me prend pas au sérieux, grrrrrrr!)
- Ben... parce que j'ai de la misère à garder une job à cause de mes problèmes de concentration.
- Y a-t-il d'autres raisons ?
- C'est assez, je trouve... Ben y a aussi qu'il m'arrive souvent d'agir impulsivement et de le regretter ensuite, que je fais toutes les démarches pour tout quitter, chum et bébé, mais que j'arrête à la toute dernière minute, me disant que ça n'a pas de bon sens, que j'ai des humeurs en montagne russe, que j'ai de la difficulté à me faire des amis....
- Vous arrive-t-il d'avoir des pensées suicidaires ?
- Ben... c'est sûr que des fois, je me dis que les autres se porteraient ben mieux si je n'étais pas là, que je suis juste un maudit paquet de troubles...
- Mais vous n'avez pas de plans ?
- Non.... je n'ai jamais essayé...
- Bon. Comme je vous l'avais dit la semaine dernière, vous ne pourrez pas voir de psychiatre avant septembre/octobre, et là, c'est le minimum. Je vais vous rappeler pour vous fixer la date exacte, ça vous convient ?
- Ok... (Ai-je le choix ???). Bonjour. »

Je parle à l'infirmière en psychiatrie pour la deuxième fois et je n'ai même pas encore de rendez-vous ! Non mais c'est donc bien décourageant ! En plus, elle n'a pas l'air de trouver mon « cas » urgent ! Quoi, il aurait fallu que je lui dise que j'ai déjà essayé de me suicider ?!!! Si c'est ça que ça prend, pour avoir un rendez-vous en psychiatrie, je peux toujours essayer ! Ça paraît qu'elle n'est pas dans ma peau, celle-là !

jeudi 20 mai 2010

En quête d'un diagnostic, 2e partie

Il fallait s'y attendre : ma demande d'évaluation en TDAH a suscité de la surprise ! Bien que très gentille, mon médecin s'est montrée cette fois sceptique. Elle me regardait, l'air de dire : « Toi, avoir le TDAH?! Très peu problable! »

Elle m'a dit :

« Pourquoi tu veux avoir un diagnostic de TDAH ?

- Ben... c'est parce que c'est difficile, pour moi, de garder un emploi, à cause de ça, je pense. Tsé, j'ai perdu mon dernier emploi parce que je faisais trop d'erreurs et pourtant, c'était dans mon domaine... Alors je suis tombée sur les symptômes du TDAH, sur Internet, et je me suis tout de suite reconnue ! En ayant un diagnostic officiel, je pourrais avoir accès à des mesures d'aide à l'emploi....  Je suis déjà allée voir le CLE de ma région, à cause de ça, et ils m'ont dit que je devais avoir un papier officiel du médecin.

- Ok... Ça affecte la vie personnelle, aussi, le TDAH... Et toi, t'es plutôt stable, dans ce domaine, non ?

- Ben, pas tant que ça... Ça m'arrive souvent de vouloir laisser mon chum....

- J'ai connu une femme qui es venue me consulter pour ça. Elle étudiait à l'université et elle avait vraiment des difficultés, dans ses cours. La semaine après qu'elle ait commencé à prendre du Ritalin, ses résultats ont monté en flèche : elle a vu une nette amélioration. Toi, tu n'as jamais eu de difficultés, à l'école, me semble...

- Pas vraiment, mais...

- Tu sais, c'est pas une mince affaire, un diagnostic de TDAH. Je ne peux pas t'évaluer en si peu de temps...

- Je sais, mais si vous pourriez m'aider à faire quelques démarches, aujourd'hui... »

Devant mon insistance,  elle n'a eu d'autres choix que de me prendre au sérieux. Elle m'a donné un document issu du site d'Annick Vincent, une somité en matière de TDAH au Québec. Ce site, je l'ai déjà consulté. Donc, je n'étais pas impressionnée. Dans ce document, il y avait des questions, que mon médecin m'a posées :

« À quelle fréquence as-tu des difficultés à finaliser les derniers détails d'un projet ?
- Souvent.
- À quelle fréquence as-tu du mal à mettre les choses en ordre, lorsque tu dois faire quelque chose qui demande de l'organisation ?
- Quelques fois.
- À quelle fréquence oublies-tu des rendez-vous ou obligations ?
- Rarement mais... c'est parce que je les note partout !
- À quelle fréquence égares-tu des choses ou as-tu de la difficulté à les retrouver ?
- Quelques fois. (Non ! C'est faut ! Souvent, très souvent, même ! Mais je ne sais pas pourquoi, j'ai minimisé mes difficultés...)
- À quelle fréquence as-tu de la difficulté à te détendre ?
- Quelques fois. (Non ! C'est encore faut ! Souvent, pour ne pas dire, toujours ! Mais qu'est-ce qui m'a pris de répondre "Quelques fois" ?!)
- À quelle fréquence termines-tu les phrases de tes interlocuteurs avant que ces derniers...?
- Jamais. (Voyons donc, jamais !)
- À quelle fréquence as-tu de la difficulté à te concentrer sur les propos de ton interlocuteur, même s'il s'adresse directement à toi ?
- Quelques fois. (Encore là, souvent !)

Même dans mes réponses à un questionnaire sur le TDAH, je montre de l'impulsivité ! Ou peut-être est-ce parce que je me sentais influencée par l'opinion de mon médecin, ou que je me sentais pressée. Ah, ça, ça se peut : elle avait l'air vraiment pressée d'en finir ! Et je n'ai jamais bien fonctionné sous pression. Non, moi ça me prend du temps pour faire les choses, pour bien les faire, surtout.

Elle a ajouté :

« J'hésite à te prescrire du Ritalin parce que 1, je ne suis pas sûre que tu aies le TDAH ou que tu l'aies de façon sévère, et 2, parce que c'est à prendre toute la vie, donc, c'est sérieux. Mais je peux toujours t'en prescrire et on verrait si ça change quelque chose...

- Hum...

- Écoute. Je sais ce qu'on va faire : je vais te faire un papier pour que tu prennes rendez-vous avec un psychiatre, et un autre, pour tes démarches d'emploi. Après ça, tu reviendras me voir pour ça, OK ?

- OK, oui ! J'aimerais ça !

- Parfait. »

Sur ce, elle me donna mes fameux papiers, que je m'empressai de ranger soigneusement dans mon sac à main. Ils étaient mes passeports pour une nouvelle vie !

lundi 17 mai 2010

En quête d'un diagnostic, 1re partie

Ça y est, c'est fait : j'ai pris rendez-vous avec mon médecin pour obtenir un diagnostique de TDAH. Je ne sais pas ce qu'elle va me dire, si elle va me prendre au sérieux et si elle va me regarder d'une manière étrange, mais je prends le risque.

Je pense que cela ne peut que m'aider, dans ma vie personnelle et professionnelle. Ça ne peut que m'ouvrir des portes, que m'orienter vers des solutions et des carrières auxquelles je n'avais peut-être pas songées. Ça ne peut que mieux m'outiller dans mes relations interpersonnelles, dans ma gestion du stress, dans l'organisation de mes tâches, dans ma concentration.

J'en suis arrivée à un point, dans ma vie, où je n'ai pas d'autres choix : je dois chercher un diagnostique. C'est ça ou je passe ma vie à stagner, à rencontrer des obstacles et à faire face à des murs. C'est ça ou je continue d'être victime de mon inattention, de mon impulsivité et de mon hyperactivité. C'est ça ou je continue de pleurer en silence, seule, le soir, de m'apitoyer sur mon sort et de regretter des gestes que j'ai posés. C'est ça ou je continue de connaître échecs par-dessus échecs, déceptions sur déceptions.

J'ai toujours senti que j'étais intelligente mais que je n'atteignais pas mon plein potentiel. Que je n'accomplissais pas autant de choses que les autres, malgré des qualités et des forces évidentes. Je ne comprenais pas pourquoi je n'arrivais pas à garder un emploi, à me faire des amis, ou à comprendre de simples instructions, alors que je me questionnais sur le sens de l'univers dès l'âge de 8 ans. Je ne comprenais pas pourquoi je n'arrivais pas à faire cuire des beignes dans un resto, mais que j'arrivais à comprendre la communicabilité d'une scène de cinéma. Pourquoi je n'arrivais pas à compter le change à remettre à des clients, mais que je devenais finaliste pour des concours d'écriture ou que je chantais seule, sur une scène, devant un public captif. Pourquoi je n'arrivais pas à suivre la cadence, sur la chaîne de montage d'une usine, alors que j'avais une intuition exceptionnelle à propos des gens et des événements.

Maintenant, je sais. Maintenant, je comprends. Maintenant, je crois que je suis d'une race à part. D'une race malheureusement méconnue de la société. Quand je parle de mon "déficit", je fais face à des regards sceptiques, à des airs d'incompréhension, à des réponses d'incrédulité. Et j'en ai marre. C'est pourquoi je suis en quête d'un diagnostique. Pour prouver au monde que je n'ai pas inventé cette "chose". Que je ne l'ai pas créée de toute pièce pour justifier mes maladresses, mes changements brusques et mon inactivité.

Sans diagnostique, je ne peux aller bien loin. Car la société ne me reconnaît pas. Ne reconnaît pas la créativité, l'esprit visionnaire, l'auto-apprentissage, la capacité à voir autrement, à aller dans la marge. Je dois montrer que j'ai de la valeur. Mais que je suis juste différente.
Qu'on ne me prescrive pas de médicaments ! C'est contre mes principes. Non, qu'on me donne plutôt des conseils, des trucs, des astuces, des moyens pour arriver à gérer mes humeurs en montagne russe, mes tâches quotidiennes et mon efficacité au travail et ce sera déjà beaucoup.

Si mon médecin ne me prend pas au sérieux, j'irai en voir un autre, puis un autre, et encore un autre, jusqu'à ce que j'obtienne ce que je veux.

Bientôt, je montrerai à la face de la terre qui je suis...

mardi 4 mai 2010

Quand on glisse vers la dépression...

Je ne pensais jamais que ça m'arriverait mais ça y est : je fais une dépression. Ou du moins, je pense. J'en ai tous les symptômes, en tout cas. Je suis sans cesse fatiguée, je n'ai le goût de rien, surtout pas de m'occuper de mon fils, je change sans arrêt d'idée, je ne vois que le côté négatif des choses et j'ai plein de maux physiques tous plus mystérieux les uns que les autre. Je me sens oppressée et j'ai de la difficulté à respirer. C'est vraiment horrible. Mon état est horrible.

Ça m'énerve parce que pour moi, dépression égale faiblesse. Quand tu es dépressif, c'est parce que tu te laisses aller et quand tu te laisses aller, c'est parce que tu es paresseux. Il faut seulement se bouger, se botter les fesses, se magner, sortir de son trou et tout ira mieux. Ça, c'est ce que je pensais avant.

Mais là, je n'y arrive tout simplement pas. Je n'arrive pas à prendre d'initiatives, à faire des activités qui me feraient du bien, je ne trouve d'intérêt à rien, même pas à mes amies ! Tout me semble vide de sens. La vie me paraît terne et insipide. Je n'arrive plus à voir la beauté de la vie, à ressentir une étincelle pour les belles et bonnes choses. Mon chum me tombe sur les nerfs, mon fils me tombe sur les nerfs, mes amis me tombent sur les nerfs, la vie me tombe sur les nerfs! Je ne ferais que dormir pendant toute la journée. Mais je dois m'arracher de mon lit et m'occuper de ce petit bout de chair qui est mon enfant. Je lui l'alimenter, l'habiller, le changer de couche, le nettoyer, l'amuser, l'éduquer... et cela me prend un effort surhumain pour tout faire cela.

En apparence, j'ai tout ce qu'il me faut pour être heureuse : une belle maison, un chum beau et responsable, un enfant magnifique, des amies de longue date et des parents encore ensemble qui m'aident quand il le faut. Mais parfois, et de plus en plus souvent, j'ai l'impression de ne pas avoir choisi ma vie. Je ne suis pas sûre d'avoir fait les bons choix : choix de chum, choix de carrière, choix d'avoir un enfant, choix de mon lieu de résidence, choix d'être maman à la maison. Je pense que c'est ça qui me déprime. J'ai l'impression d'être prise au piège dans une vie dont je ne veux pas.

À la pensée de tout quitter, je me sens soudainement mieux et plus légère. Je me sens en paix, sereine. À l'idée de tout plaquer, je me sens libre. Libre de tout recommencer et à ma façon. Je serais libérée de mes chaînes, libérée de mes obligations, libérée de cette routine qui me tue un peu plus chaque jour.

Évidemment, le TDAH et les difficultés qui y sont reliées ne sont pas étrangers à mon état. En effet, les attentionnels auraient 2,7 fois plus de risques de faire une dépression que les gens "normaux", parce que le TDAH est causé par des perturbations des neuro-transmetteurs, lesquels affectent la dopamine et la neurodrénaline, hormones responsables de l'humeur. Cela, c'est sans compter les nombreux obstacles et défis auxquels doivent faire face les personnes ayant le TDAH : difficultés à se concentrer, risques plus élevés de faire des erreurs au travail et d'être congédié, troubles à maintenir et à entretenir des relations saines et satisfaisantes, attirance pour les drogues et alcool et les sensations fortes, l'impulsivité et des problèmes à organiser le travail domestique et à acquitter de ses obligations financières et familiales... Tout cela contribue à miner la qualité de vie des attentionnels, ce qui entraîne, par le fait même, de la dépression et des maladies mentales.

Depuis environ 3 ans, je ne fais que m'occuper de mon enfant, ce qui m'a retiré de la vie professionnelle et sociale. C'est en partie un choix mais ce ne l'est pas vraiment puisque je me suis faite virer de mon dernier emploi de correctrice. Hors, j'ai toujours pensé que j'étais faite pour mon domaine d'études. Cet échec m'a donné un gros coup, tellement que j'ai du mal à me relever et je n'ose plus réintégrer le monde du travail.

Quand je vois du monde, je n'ai rien à dire. Quand les gens me demandent ce que je fais, je leur réponds seulement : "Je m'occupe de mon fils." Ce qui n'est pas tout à fait vrai car je passe des grandes parties de mes journées seule, à lire et écrire. Mais au bout du compte, cela ne me rend pas plus heureuse car je suis seule. Quand Will est là, je me sens moins seule mais ce n'est pas pareil que de parler avec des adultes. Et quand mon chum arrive, le soir, il va vite rejoindre son amant : son fauteuil. Là, il fixe la télé jusqu'à ce qu'il s'endorme. Autrement dit, je passe la plupart de mes journées seule.

C'est cette solitude qui est la cause de ma dépression. Du moins, je pense.

Hors, la dépression est un signal d'alarme. Le signal qu'il faut changer sa vie, ses habitudes de vie et ses comportements, bref, qu'il faut agir. Et vite. Si l'on ne veut pas s'enfoncer davantage. Si l'on ne veut pas que le pire nous arrive.

C'est du moins la conclusion que j'en tire.

Je dois changer ma vie. Et rapidement.

J'ai donc décidé de retourner à l'école. J'ai fait des demandes d'admission en traduction et en techniques de la documentation et j'ai récemment été convoquée à un test d'aptitude en traduction. Si je le passe, je serai admise dans ce programme.

En attendant, je compte suivre la formation lancement d'une entreprise, histoire de rencontrer du monde et d'apprendre de nouvelles choses.

Je dois me donner un grand coup de pied au *&% si je veux aller mieux, je dois changer des choses.

Sinon, je vais reglisser vers la dépression...