samedi 29 mars 2014

Le jour où je suis allée voir Divergence


Il y a 2 semaines, en manque de ma dose cinéma, je vais voir Divergence, sans attente particulière.

Bien calée avec mes chips, mes closettes et mon café, j'attends.

Et là, dès les premières secondes, je me fais happer. Par les plans photographiques, par la musique sublime, par la voix hors champ et... par Béatrice, à laquelle je m'identifie tout de suite : une ado ordinaire et timide qui cherche sa place sans la trouver. Et pour cause. Son test d'aptitudes, qui permet d'identifier sa caste, est non concluant. C'est une divergente. Une incontrôlable et une menace pour la société et dont les Érudits, qui cherchent à prendre le pouvoir, veulent se débarrasser.

Personne ne doit donc le savoir. Ses résultats sont trafiqués et on la classe Altruiste.

Mais comme elle a le choix de sa caste, elle choisit les Audacieux, qu'elle a toujours admirés.

Pour le meilleur et pour le pire.

Parce qu'en dépit de son choix, sa vraie nature refait surface, rendant son intégration difficile. Mais déterminée, persévérante et ingénieuse, elle finit par s'y tailler une place, à tel point que ses dirigeants s'en méfient et tenteront de l'éliminer.

Mais 4, l'un des chefs de la faction et ancien Altruiste, impressionné par elle, lui viendra en aide et ensemble, ils empêcheront les Érudits de renverser le pouvoir, changeant la destinée de la société.

Dès le début du film, des larmes coulent sur mes joues. Des larmes de colère et de douleur, mais aussi, de joie et d'espoir. De colère contre le rejet dont j'ai été victime, de douleur pour être celle que je suis, de joie de voir que j'ai des qualités et d'espoir pour constater que ma différence peut être un plus. Comme Béatrice. Et plus le film progresse et plus ma vraie nature m'est révélée. Et plus je l'aime. Mais je l'avais toujours reniée, encouragée par une société qui dénigre la différence.

Désormais, je ne me vois plus de la même façon. Certes, j'ai eu, et j'aurai encore, du mal à affronter la société, mais je pourrai aussi, grâce à ma différence, la faire avancer, à ma manière. À la manière d'une divergente.


mardi 18 mars 2014

Ritalin, Strattera, Concerta, blablabla...





4e médicament que je prends pour mon déficit de l'attention. Après avoir essayé le Ritalin, le Wellbutrin, le Strattera, me voici avec... Tadam ! Le Concerta !

J'ose, j'espère, je souhaite, je me croise les doigts pour que celui-ci fonctionne mais à bien y penser... je n'y crois plus vraiment. Avec chaque molécule, il y a toujours quelque chose qui cloche : pas assez de concentration ou de sommeil, trop agitée, assommée ou impulsive-obsessive-compulsive... C'est décourageant à la fin !

Mettent-ils vraiment quelque chose là-dedans ?!!! C'est à se poser la question... Avec le Ritalin, je me sentais plus agitée, mais je n'étais pas plus concentrée en lisant. Même chose pour le Wellbutrin. Le Strattera? J'en parle même pas ! En plus de ne pas agir sur ma concentration, il m'empêchait de dormir et me faisait sentir un zombie!

Des fois, je me demande si c'est pas l'effet placebo : juste à penser que je prends une pilule, ça fait effet.
Au début, ça l'air d'agir, mais c'est drôle : au bout de quelques jours ou de quelques semaines, paf ! l'effet s'en va.

Il y a une chose, par contre, qu'ils ont en commun : ils me calment. Je fais moins de crises de nerf. Et ça me fait un bien fou, surtout avec mon fils !

Pour ce qui est du Concerta, il me semble agir sur ma concentration. Je dis bien : il me SEMBLE. Car ça ne fait que 2 semaines que je le prends. Mais encore, j'arrive en retard. Encore, je me lève trop tard. Et je suis plus agitée que jamais ! Une vraie queue de vaux ! Mais quand mon fils me parle, je suis là. Je veux dire : vraiment là. Et quand j'ouvre un livre ou le journal, je me souviens de ce que je viens de lire. Et mon moral semble meilleur.

Mais bon... Pour la vraie conclusion... on repassera.