samedi 28 février 2009

Les signes

Souvent on se pose des questions sur notre destin, sur notre voie à suivre, sur les choix que nous devrions faire. On peut ainsi passer des jours, des semaines, voire des mois paralysé, à hésiter, à ne pas agir, de peur de se tromper.

Les attentionnels sont, paraît-il, des êtres très intuitifs. Et je le crois. Moi-même, de plus en plus, je fonde mes décisions sur mon intuition, ma petite voix, mes sentiments. De cette façon, si je me sens bien face à telle décision, je la prends. Je veux dire par là, si je me sens légère et pleine d'énergie. Mais si, au contraire, je me sens mal, étouffée, inconfortable à l'idée de prendre telle décision, eh bien, je ne la prends tout simplement pas !

Il y a aussi les signes qu'il faut surveiller. Viennent-ils de mon inconscient, d'une puissance supérieure, de Dieu ? Je n'en sais rien. Ce que je sais, en revanche, c'est que ceux-ci nous indiquent bien souvent la voie à suivre. C'est un peu un complément de nos sentiments, ce qui vient les valider. Ce sont des événements extérieurs qui, pris isolément, ne veulent rien dire mais qui, mis bout à bout, prennent un sens tout particulier et viennent même apporter une réponse à une question que l'on se pose depuis longtemps !

Par exemple, il n'y a pas si longtemps, je me demande où est ma place sur le marché du travail. Comme j'aime la psychologie et les relations humaines depuis toujours, je pense m'inscrire en éducation spécialisée. Mais voilà : je ne peux assister aux cours, comme vous le savez déjà (voir blog Dur pour l'estime de soi !). Un signe ?

Après, je m'inscris en adaptation scolaire, profil secondaire-adulte. Je m'interroge sur la pertinence de mon choix. Hors, quand je veux aller à la bibli (qui se trouve dans une polyvalente) et que j'y vois des ados, je prends aussitôt la poutre d'escampette, comme si j'avais vu des extra-terrestres ! Je me dis alors : mais comment vais-je faire pour être en relation avec eux à longueur de journée ?! Un autre signe ?

Plus tard, je veux m'inscrire en travail social mais un message apparaît sur mon écran, me disant que je ne peux pas faire de demande d'admission à plus d'un programme ! Un signe, sûrement.

Une autre fois, je pense m'inscrire en éducation à l'enfance et je doute de mon intention. Quelques jours plus tard, je me surprends à crier après mon fils et à penser à le laisser à son père pour toujours, tellement je suis découragée ! Conclusion : si je peine à m'occuper d'un seul enfant, qu'est-ce que ce serait, tout un groupe ! Encore un signe.

Et puis, il y a tous ces moments, quand je m'y attends le moins, où des idées de textes affluent, surgies de nulle part... Et ces fois où je préfère flâner pour lire et écrire que passer chez la couturière ou faire l'épicerie... Serait-ce le signe que ma place est là ?

Quand je parle de signes, c'est de cela dont je parle : de toutes les embûches qu'on peut croiser sur son chemin, de tous les bâtons qui semblent se mettre dans nos roues, de tous les obstacles qui semblent vouloir nous empêcher d'atteindre nos objectis. Ces signes-là ne sont pas là pour rien : ils nous aident à y voir plus clair dans nos vies, quitte à prendre une toute autre direction ! Mais nous ne voulons souvent rien voir, peur que nous avons de l'inconnu et de l'insécurité.

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