Saviez-vous que les attentionnels étaient des gens très près de la nature ?
Si non, je vous l'apprends !
Vous allez me dire :
« Tout le monde aime être dans la nature ! »
Oui, c'est vrai, mais c'est encore plus vrai quand il s'agit des gens ayant le déficit de l'attention.
Je me souviens que dès le primaire, je m'assoyais à côté d'une fenêtre, dans la classe. J'avais besoin de ce contact avec les oiseaux, le ciel, les arbres, la ligne d'horizon... J'avais besoin de m'évader à quelque part, pas seulement mentalement, mais aussi, physiquement. J'avais besoin d'avoir un pied dans ces vastes étendues à perte de vue. Je ne pouvais supporter d'être seulement entourée de gens : ça me rendait folle !
Au secondaire, toujours la même chose. À cela s'est ajouté de longues marches : je marchais pour me rendre à l'école et en revenir, je marchais pour mettre de l'ordre dans mes pensées, pour prendre des décisions cruciales. J'en avais plus que besoin, moi qui était constamment en train de penser, à des idées, à des projets, à des rêves, à des espoirs. Une vraie piste de course mentale !
Au cégep et à l'université, je me promenais le long des cours d'eau et ça m'apaisait. Je pouvais entendre le bruit des oiseaux, accompagné du son des chutes et du vent qui sifflait et je me sentais connectée à une puissance supérieure. Je me sentais connectée avec mon vrai Moi, mes vrais désirs. Quand je prenais une décision dans la nature, j'étais certaine de ne pas me tromper.
J'ai toujours rêvé d'avoir un chalet triangulaire tout vitré, avec vue sur un lac et entouré d'arbres, isolé du reste du monde. Là, je m'imagine pagayer dans un canot, avec pour seuls compagnons le cri des oiseaux et le bruit des vagues sous le coup des rames. J'ai d'ailleurs toujours ce rêve.
La dimension écologique m'a toujours préoccupée. Je recycle tout ce que je peux, je roule plus lentement en voiture et j'éteins les lumières et les termostats quand je suis absente. Oh ! J'ai encore du chemin à faire, c'est certain ! Mais je suis fière des actions que j'ai posées en ce sens jusqu'à maintenant et particulièrement, la signature de deux pétitions en faveur de mesures pour protéger l'environnement et destinées au gouvernement fédéral. Je songe même à ne plus avoir de voiture, lorsque la mienne sera hors d'usage ! Ouch ! Ça va faire mal !
Depuis quelques années, je songe à un Noël tout différent de ce que j'ai toujours connu. Au lieu d'offrir des objets que je prends des jours et des semaines à choisir, sous le coup du stress, je compte plutôt offrir ma présence et mes services, cette année. Eh oui, vous avez bien lu : présence et services ! Pour mon chum, une journée complète, avec bain moussant et petites chandelles. Pour mon fils, un week-end entier, agrémenté d'histoires, de chansons, de fous rires et de baisers ! Pour mes parents, une corvée de ménage et de lavage, en plus de la vaisselle et de repas. En plus de faire du bien à mon porte-feuille, qui est déjà assez rachétique, merci, ça va faire du bien aux gens que j'aime et sûrement plus que quelques objets quelconques et inutiles !
Qui veut me suivre ?
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