mercredi 9 décembre 2009

Impulsivité et... argent

Il m'arrive de prendre des décisions sur un coup de tête, sans trop penser aux conséquences que cela pourrait entraîner...  surtout en ce qui a trait à l'argent.

J'ai toujours eu horreur des dettes. Surprenant, n'est-ce pas ? C'est pour ça que j'avais refusé toutes les propositions de crédit qu'on m'avait faites à ce jour, avec, à l'autre bout, un regard ou un ton estomaqué : comment fonctionner sans crédit ???

Toujours est-il que je me suis laissée prendre dans l'engrenage du "achetez maintenant, payez plus tard".

Comme j'avais fait une demande d'admission en orthopédagogie et que j'ai trop attendu avant de donner une réponse, l'administration m'a facturé des frais d'inscription, que j'ai décidé de payer une autre fois. En effet, dans ma tête, rien ne pressait car c'était une chose pratique, et les choses pratiques, je les ai en horreur ! Cling! Cling ! 46 $ me pendaient au bout du nez.

Après une fin de semaine de cours en éducation spécialisée à un réputé collège, j'ai décidé que ce domaine n'était pas pour moi. Évidemment, aussitôt qu'on faisait acte de présence, le cours nous était facturé. Cling, cling ! Une beau 309$.

Quelques mois plus tard, je suivais quelques cours de création littéraire à l'université, avant de les abandonner... juste le lendemain de la date limite de non pénalité. Cling! Cling! Un très honorable 525$ me suivait partout.

Durant la même période, parce que je n'ai pu éviter une faucheuse qui me barrait la route, je me suis retrouvée dans le fossé. Pour m'en tirer, j'ai dû faire affaire avec une remorqueuse pour la modique somme de... cling! cling! 80$, lequel montant demeurait fictif dans ma tête.

Donc, si je faisais le décompte de tous ces jolis chiffres, j'en arrivais à une dette de 964$, alors qu'il ne me restait même pas ce montant dans mon compte. L'argent ne m'avait jamais stressé mais là, j'avoue que je commençais à avoir chaud, surtout depuis que le collège m'avait dit qu'une entreprise de récupération d'argent allait s'occuper de "mon cas" et qu'eux étaient un peu moins gentils (comprendre violents?).

Donc, toujours impulsivement, j'ai décidé de payer la moitité de mes dettes dans la même journée. Je vous jure que je n'ai jamais été aussi contente de faire des chèques ! Bon, c'est vrai, il me reste toujours 525$ à payer mais ça, ça attendra...

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