Dans le temps des Fêtes, mes parents, mon chum, mon fils et moi sommes allés à Montréal, voir ma parenté.
Dans l'auto, Michel me demande :
- As-tu amené les souliers du petit ?"
- Euh... non...
- ... (air de mécontentement)
- De toute façon, ils sont trop petits.
- Trop petits ! Me semble, ouin...
Il faut bien que je trouve une excuse à ce geste honteux ! Mes parents ne disent rien, en fins diplomates qu'ils sont. On ne reparle pas de ça de tout le trajet et le voyage s'avère, somme toute, assez agréable.
On arrive enfin à la soirée. 4h de route dans le corps, c'est long ! On fait les salutations d'usage, on se déshabille et on se mêle à la foule ! Au menu, un buffet.
Au moment de souper, mon chum me lance :
- Vas-tu aller chercher de la bouffe pour Willi ?
- Ok !
Je me dirige vers le buffet avec mon assiette et je me place dans la file d'attente. Le cuisinier me demande quelle cuisson je veux pour ma viande. L'eau me dégouline à la bouche. J'ai faim ! Je n'ai qu'une idée en tête : manger ! Je me sers de la salade, une patate au four, des légumes, toute éblouie par cette nourriture.
Je retourne à ma table.
Mon chum s'amène et m'assomme d'un :
- T'as pas pris une assiette pour Will ?
- Ben je pensais le servir à partir de mon assiette !
Il soupire de découragement, et continue :
"Vas-tu lui donner un biberon avant ?"
Toutes ses questions commencent à me tomber royalement sur les nerfs! et, me sentant bombardée, je ne sais que dire, ne pouvant prendre de décisions sur le champ. Il vient de me rendre indécise.
Impatient, il part avec Will. Il va rejoindre mon père.
Honteuse, je me jette dans la nourriture, pour me réconforter.
Plus tard, mon père s'amène doucement :
- Lui donnes-tu un biberon avant de le faire manger ?
- Ok... Est-ce qu'il y a du lait à la cuisine ?
- Je ne sais pas.
- Je vais aller voir.
Je vais voir à la cuisine. Rien. Je demande alors à une de mes tantes; il y en a deux pintes dans le frigidaire.
Je retourne à ma table pour finir mon assiette, comme si de rien n'était.
Mon père revient :
- Est-ce qu'il y a du lait ?
- Oui...
- Vas-tu chercher son biberon ?
- Ok...
C'est bizarre : il faut tout me dire, ce soir-là. C'est comme si je suis trop stimulée par tout ce bruit, toutes ces personnes et que je n'arrive pas à faire ce qu'il faut faire.
Je reviens à ma table avec le biberon.
Mon père se pointe de nouveau :
- Je n'ai pas vu de lait.
- As-tu regardé dans le frigidaire ? Il paraît qu'il y en a deux pintes.
- Non... Ok, j'y retourne.
- Ok.
Il va remplir le biberon de lait et je finis de manger.
Je me sens de plus en plus mal-à-l'aise : s'il faut que tous ces gens aient remarqué mon comportement, ils vont bien penser que je suis une mauvaise mère ! J'ai juste envie de rentrer dans le plancher !
J'entends alors la voix de Michel, dans mon dos :
- Es-tu allé chercher une assiette pour Will ?
- Ben non ! Je pensais que tu avais décidé de t'en charger, finalement !!!
- Je vais y aller, d'abord !!!
Je peux voir la fumée sortir de ses oreilles. Je me détourne, les larmes aux yeux. Ce qu'il peut m'énerver, lui !!! On dirait qu'il a encore mangé de la vache enragée, aujourd'hui !!! Quelle belle soirée ! Wow !
Trop tôt à mon goût, il me lance :
- As-tu apporté des bavettes ?!
Je regarde derrière moi et je le vois, assis à côté de mon père, en train de nourrir Will.
- Non...
J'ai d'autant plus honte que mon père est témoin de tous mes oublis... lui, homme de tête, de droiture, rationnel et scientifique.
Pourquoi j'oublie autant de choses, aussi ??? C'est décourageant, à la fin !!! Mais où donc ai-je la tête ?!!
Dans ce blogue, vous en apprendrez davantage sur le TDAH (trouble déficitaire de l'attention avec/sans hyperactivité), qui est, à mon avis, plus une différence qu'un déficit. À travers mon quotidien d'attentionnelle et sous forme de chroniques, je vous ferai découvrir un univers bien particulier, que partagent seulement 4% des gens.
dimanche 28 décembre 2008
mercredi 24 décembre 2008
Connexion
L'autre jour, mon chum (qu'on va appeler Michel) m'a lancé, tout bonnement :
- On pourrait inviter Carl et Josée (noms fictifs) à souper, demain soir ?
Carl et Josée. Deux personnes avec qui le courant ne passe pas, avec qui je ne sens AUCUNE connexion. Connec...quoi, vous vous dites ? Vous savez, ce bien-être qui fait qu'on peut se laisser aller sans retenue avec quelqu'un? Qui fait qu'on a l'impression de connaître l'autre depuis toujours, qu'on peut tout lui dire sans avoir peur de son jugement ?
Eh bien, avec eux, je ne me sens pas comme ça, justement. Je ne me sens pas appréciée. À chaque fois que je parle avec Carl et Josée, un silence plane, pesant. Ils se lancent même un regard lourd de sens. Je ne sais pas pourquoi, on dirait que je suis la seule à ne pas savoir ce qu'il veut dire, mais je SENS que ça veut dire quelque chose, et quelque chose de pas flatteur, en plus.
J'ai beau les relancer avec d'autres questions, ils se font très brefs dans leurs réponses. Pas d'étalement, non. Pas d'élaboration, non plus. Pas de grandes déclarations, encore moins. Seulement le strict minimum. Pourtant, je suis une personne intéressante ! Je suis capable de comprendre et de répondre, et assez vite, à part de ça ! Mais non, avec eux, je ne peux pas espérer d'emballement d'aucune sorte. Lorsqu'ils parlent, ils ne me regardent pas, ils sautent par-dessus moi, comme si je n'étais pas là, comme si je n'existais pas. Ils sautent par-dessus moi pour regarder les autres.
Comment expliquer tout ça à Michel ? À chaque fois que j'ose dire tout ça, on me répond :
- Tu paranoïes !
- Ne t'en fais pas avec ça !
- Tu es trop sensible !
- Tu dois te tromper !
Non, je ne me trompe pas. Non, je ne paranoïe pas. À chaque fois que je vérifie mes doutes, je constate que j'ai raison : entre eux et moi, ça ne "clique" pas. Oui, je m'en fais avec ça, peut-être parce que je suis trop sensible. C'est d'ailleurs connu que les attentionnels sont des êtres extrêmement sensibles, à tel point qu'on aurait un 6e sens. En effet, on aurait une intuition fantastique qui nous permettrait de sentir des choses que la plupart ne sentent pas. On base d'ailleurs beaucoup nos décisions sur cette fameuse intuition.
J'envoie donc à mon chum :
- Bof... c'est trop fatiguant... On pourrait aller au resto avec eux, à la place ?
Mine renfrognée en guise de réponse.
Le lendemain, j'ai droit à la baboune du siècle. Je fléchis et je lance (tout plutôt que de lui avouer mes pensées!) :
- Ok ! Tu peux les inviter à souper !
Après les avoir appelé, il raccroche en disant :
- Ils ne viendront pas, finalement. Je vais aller prendre un verre seul avec Carl.
- Comment, ça, seul ? Je ne viendrai pas ?
- Ça l'air à ça.
Une fois de plus, j'avais raison !
- On pourrait inviter Carl et Josée (noms fictifs) à souper, demain soir ?
Carl et Josée. Deux personnes avec qui le courant ne passe pas, avec qui je ne sens AUCUNE connexion. Connec...quoi, vous vous dites ? Vous savez, ce bien-être qui fait qu'on peut se laisser aller sans retenue avec quelqu'un? Qui fait qu'on a l'impression de connaître l'autre depuis toujours, qu'on peut tout lui dire sans avoir peur de son jugement ?
Eh bien, avec eux, je ne me sens pas comme ça, justement. Je ne me sens pas appréciée. À chaque fois que je parle avec Carl et Josée, un silence plane, pesant. Ils se lancent même un regard lourd de sens. Je ne sais pas pourquoi, on dirait que je suis la seule à ne pas savoir ce qu'il veut dire, mais je SENS que ça veut dire quelque chose, et quelque chose de pas flatteur, en plus.
J'ai beau les relancer avec d'autres questions, ils se font très brefs dans leurs réponses. Pas d'étalement, non. Pas d'élaboration, non plus. Pas de grandes déclarations, encore moins. Seulement le strict minimum. Pourtant, je suis une personne intéressante ! Je suis capable de comprendre et de répondre, et assez vite, à part de ça ! Mais non, avec eux, je ne peux pas espérer d'emballement d'aucune sorte. Lorsqu'ils parlent, ils ne me regardent pas, ils sautent par-dessus moi, comme si je n'étais pas là, comme si je n'existais pas. Ils sautent par-dessus moi pour regarder les autres.
Comment expliquer tout ça à Michel ? À chaque fois que j'ose dire tout ça, on me répond :
- Tu paranoïes !
- Ne t'en fais pas avec ça !
- Tu es trop sensible !
- Tu dois te tromper !
Non, je ne me trompe pas. Non, je ne paranoïe pas. À chaque fois que je vérifie mes doutes, je constate que j'ai raison : entre eux et moi, ça ne "clique" pas. Oui, je m'en fais avec ça, peut-être parce que je suis trop sensible. C'est d'ailleurs connu que les attentionnels sont des êtres extrêmement sensibles, à tel point qu'on aurait un 6e sens. En effet, on aurait une intuition fantastique qui nous permettrait de sentir des choses que la plupart ne sentent pas. On base d'ailleurs beaucoup nos décisions sur cette fameuse intuition.
J'envoie donc à mon chum :
- Bof... c'est trop fatiguant... On pourrait aller au resto avec eux, à la place ?
Mine renfrognée en guise de réponse.
Le lendemain, j'ai droit à la baboune du siècle. Je fléchis et je lance (tout plutôt que de lui avouer mes pensées!) :
- Ok ! Tu peux les inviter à souper !
Après les avoir appelé, il raccroche en disant :
- Ils ne viendront pas, finalement. Je vais aller prendre un verre seul avec Carl.
- Comment, ça, seul ? Je ne viendrai pas ?
- Ça l'air à ça.
Une fois de plus, j'avais raison !
dimanche 14 décembre 2008
Mauvaise mère
À cause de mon impulsivité et de ma distraction, je suis sûrement vue comme une mauvaise mère... Je m'explique.
Jeudi dernier, je décide d'aller faire des emplettes avec mon fils. Pas question que je reste enfermée toute la journée, surtout avec un bébé ! Ayant des mitaines qui ne tiennent pas, il ne peut sortir dehors et comme ça ne me tente pas de passer l'hiver en dedans, je me mets en tête de lui en acheter au plus vite. Je me presse de l'habiller avant de l'engouffrer dans la voiture et de décoller, direction, centre commercial.
Dans le stationnement du centre d'achat, je m'arrange pour lui remettre ses mitaines dans la poussette, qu'il avait évidemment enlevées dans l'auto. Comme elles tiennent tant bien que mal, je me dépêche de les lui remettre avant de filer comme l'éclair vers la porte d'entrée, espérant qu'il ne les perde pas en cours de route et que je ne me fasse pas regarder de travers par les gens. Rendue à l'intérieur, je lui enlève ses pelures avant de me diriger vers l'ascenseur, où de charmantes dames s'y trouvent déjà. Aussitôt qu'elles voient Will, elles s'exclament :
"Oh, le beau bébé ! Il est blond, à part ça ! ... Ah, il a les bottes à l'envers !"
Je me penche pour regarder ses bottes... Je trouve qu'elles sont correctes alors je regarde les deux dames, perplexe. Elles répètent :
"Oui, oui, elles sont à l'envers, regardez !"
Non mais de quoi elles se mêlent, celles-là ! Je me penche à nouveau pour regarder attentivement... et oui, les bottes de mon fils sont bel et bien à l'envers ! Je me contente de leur répondre :
"Ça se peut !"
Je sors de l'ascenceur en trombe, entendant les rires des deux commères dans mon dos.
Comme je suis étourdie ! Comme elles doivent me trouver bizarre ! Je ne suis quand même pas pour me promener dans le centre d'achat comme ça ! Le monde va penser que mon fils est un cas de DPJ !
Ça me fait penser à cet après-midi, très mémorable, où il faut absolument que je photocopie des feuilles sur les métiers et professions. Ne voulant pas trop abuser de la gentillesse légendaire de ma mère pour faire garder le petit, je décide de l'emmener avec moi. Une fois dans le stationnement, je me dis :
"Je ne suis quand même pas pour entrer à la bibli avec lui ! Je ne serai jamais capable de photocopier mes maudites feuilles ! Et si je le mets par terre, il va faire du grabuge, c'est certain ! Et les employées ont autre chose à faire que de le garder ! Après tout, elles ne sont pas là pour ça !"
C'est, encore une fois, si pressant, si urgent de faire mes photocopies, que ça passe avant tout le reste. Impulsivement, je laisse mon bébé dans l'auto, me disant que ça ne me prendra que 5 minutes et qu'il est habillé chaudement.
Je vais donc faire mes photocopies, traînant de la patte, comme toujours. Voyant l'heure filer sur l'horloge, je range le tout en vitesse et me dirige rapidement vers ma voiture, me sentant légèrement coupable.
Quelle n'est pas ma surprise de voir un troupeau de femmes autour de l'auto, souriant à mon Willi !
"C'est votre bébé ?
- Oui...
- On a appelé la police.
- !!!
- Car d'habitude, ça ne se fait pas."
Je les fixe, abasourdie, et mal à l'aise, je rentre aussitôt dans mon véhicule. Le malaise vient vite cotoyer la colère et j'enfonce alors l'accélérateur. Comment osent-elles insinuer que... ! Mais pour qui se prennent-elles ! Je n'aurais jamais, au grand jamais, laisser mon bébé là une demi-heure ou plus ! Je ne l'ai laissé que 5 minutes, après tout ! Il y a toujours des limites à paranoyer !
Légère auparavant, ma culpabilité est maintenant décuplée. C'est vrai : comme je suis une mauvaise mère ! Comme je n'ai pas d'allure ! Je suis un cas de DPJ, c'est sûr. Emmenez-moi les menottes aux poings, quelqu'un, je suis un monstre ! Tout ça à cause de ma maudite impulsivité !
http://www.boosterblog.com/
Jeudi dernier, je décide d'aller faire des emplettes avec mon fils. Pas question que je reste enfermée toute la journée, surtout avec un bébé ! Ayant des mitaines qui ne tiennent pas, il ne peut sortir dehors et comme ça ne me tente pas de passer l'hiver en dedans, je me mets en tête de lui en acheter au plus vite. Je me presse de l'habiller avant de l'engouffrer dans la voiture et de décoller, direction, centre commercial.
Dans le stationnement du centre d'achat, je m'arrange pour lui remettre ses mitaines dans la poussette, qu'il avait évidemment enlevées dans l'auto. Comme elles tiennent tant bien que mal, je me dépêche de les lui remettre avant de filer comme l'éclair vers la porte d'entrée, espérant qu'il ne les perde pas en cours de route et que je ne me fasse pas regarder de travers par les gens. Rendue à l'intérieur, je lui enlève ses pelures avant de me diriger vers l'ascenseur, où de charmantes dames s'y trouvent déjà. Aussitôt qu'elles voient Will, elles s'exclament :
"Oh, le beau bébé ! Il est blond, à part ça ! ... Ah, il a les bottes à l'envers !"
Je me penche pour regarder ses bottes... Je trouve qu'elles sont correctes alors je regarde les deux dames, perplexe. Elles répètent :
"Oui, oui, elles sont à l'envers, regardez !"
Non mais de quoi elles se mêlent, celles-là ! Je me penche à nouveau pour regarder attentivement... et oui, les bottes de mon fils sont bel et bien à l'envers ! Je me contente de leur répondre :
"Ça se peut !"
Je sors de l'ascenceur en trombe, entendant les rires des deux commères dans mon dos.
Comme je suis étourdie ! Comme elles doivent me trouver bizarre ! Je ne suis quand même pas pour me promener dans le centre d'achat comme ça ! Le monde va penser que mon fils est un cas de DPJ !
Ça me fait penser à cet après-midi, très mémorable, où il faut absolument que je photocopie des feuilles sur les métiers et professions. Ne voulant pas trop abuser de la gentillesse légendaire de ma mère pour faire garder le petit, je décide de l'emmener avec moi. Une fois dans le stationnement, je me dis :
"Je ne suis quand même pas pour entrer à la bibli avec lui ! Je ne serai jamais capable de photocopier mes maudites feuilles ! Et si je le mets par terre, il va faire du grabuge, c'est certain ! Et les employées ont autre chose à faire que de le garder ! Après tout, elles ne sont pas là pour ça !"
C'est, encore une fois, si pressant, si urgent de faire mes photocopies, que ça passe avant tout le reste. Impulsivement, je laisse mon bébé dans l'auto, me disant que ça ne me prendra que 5 minutes et qu'il est habillé chaudement.
Je vais donc faire mes photocopies, traînant de la patte, comme toujours. Voyant l'heure filer sur l'horloge, je range le tout en vitesse et me dirige rapidement vers ma voiture, me sentant légèrement coupable.
Quelle n'est pas ma surprise de voir un troupeau de femmes autour de l'auto, souriant à mon Willi !
"C'est votre bébé ?
- Oui...
- On a appelé la police.
- !!!
- Car d'habitude, ça ne se fait pas."
Je les fixe, abasourdie, et mal à l'aise, je rentre aussitôt dans mon véhicule. Le malaise vient vite cotoyer la colère et j'enfonce alors l'accélérateur. Comment osent-elles insinuer que... ! Mais pour qui se prennent-elles ! Je n'aurais jamais, au grand jamais, laisser mon bébé là une demi-heure ou plus ! Je ne l'ai laissé que 5 minutes, après tout ! Il y a toujours des limites à paranoyer !
Légère auparavant, ma culpabilité est maintenant décuplée. C'est vrai : comme je suis une mauvaise mère ! Comme je n'ai pas d'allure ! Je suis un cas de DPJ, c'est sûr. Emmenez-moi les menottes aux poings, quelqu'un, je suis un monstre ! Tout ça à cause de ma maudite impulsivité !
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dimanche 7 décembre 2008
Une attentionnelle au travail
Je n'ai qu'une envie : avoir une job normale. Être comme tout le monde, rentrer dans le moule. Pourquoi est-ce si dur pour moi ? Je le sais, c'est à cause de ce foutu déficit de l'attention. Non, ce n'est pas une excuse ! C'est vraiment à cause de ça. Il m'empêche de me concentrer sur une seule chose, de terminer mes projets, de garder les yeux sur un seul objectif. Un jour, je veux être auteure et l'autre d'après, commis comptable. Le jour d'après ? Prof. Le surlendemain ? Journaliste. Ah et puis pourquoi pas politicienne ? Je n'arrive pas à me brancher. C'est gossant, à la fin ! Je sens que je vais bientôt perdre la carte, le nord, le nord de la carte, la carte du nord. Je ne sais pas ce qui m'anime, je ne connais pas mes intérêts. Oui, je les connais mais ils sont trop nombreux. Je n'ai pas assez de mes dix doigts pour les compter... Ouais, ça part bien pour une commis comptable !
À cause du TDAH, je suis incapable de garder une job. Je dois relire 3-4 fois le même paragraphe, je ne vois pas les détails, tous les papiers se mêlent sur mon bureau, je commence de travailler avant d'avoir reçu les consignes. Les employeurs ont l'air de penser que je travaille mal, par mauvaise volonté. Pourtant, non, rien n'est plus faux ! Dans mon dernier emploi, où j'étais correctrice au gouvernement, je faisais tout mon possible pour qu'on me garde... Je me référais souvent au guide de correction, je revérifiais mon travail, j'arrivais à l'heure, je demandais des explications... rien à faire ! Je décevais... encore et toujours. Selon mes boss, je ne connaissais pas ma grammaire ni ma syntaxe, je jugeais mal les textes des élèves, je manquais d'organisation, je n'allais pas assez vite, etc. Tous ces commentaires m'ont tellement blessée et découragée, surtout que je donnais tout ce que j'avais ! Je ne comprenais pas ce qui m'arrivait, d'autant plus que j'ai toujours été bonne en français. Quand j'ai eu le verdict final, c'est comme si je recevais un coup de massue :
"Le rendement de Mme X est insatisfaisant donc, son retour n'est pas souhaitable."
Wow ! Ça et se faire passer dessus par un bulldozer, c'est la même chose !
Je me suis alors vraiment posée des questions sur moi-même. Je me demandais ce qui clochait avec moi, surtout qu'on me disait intelligente. En naviguant sur le net, je suis tombée sur un article sur le TDAH. En lisant la description, j'en ai eu le souffle coupé. C'était moi, enfant ! Je me suis demandée si l'on pouvait en garder les symptômes, une fois adulte. En faisant des recherches, j'ai appris que oui. En fait, 70% des enfants gardent des traces du "déficit" toute leur vie. C'était donc ça, mon problème ! J'avais le TDAH ! C'est comme si on venait de m'enlever une tonne de briques des épaules ! J'ai aussi découvert, avec stupéfaction, que le TDAH était également un cadeau qui, lorsque bien utilisé, pouvait apporter plein de belles choses !
En effet, un attentionnel ne cadre pas dans le monde du travail, celui-ci demandant vitesse, concentration, souci du détail, organisation, respect des règles. Oh ! Il peut toujours prendre des médicaments ! Ainsi, il pourra "cadrer" dans le moule de la société ! Mais comme j'ai toujours été anti-médicaments, je préfère une autre solution. Celle qui consiste à miser sur mon "cadeau" (voir premier message). Car un attentionnel peut très bien réussir comme entrepreneur ! Les bonnes idées, l'esprit visionnaire, l'énorme créativité et le goût du risque de l'attentionnel vont à merveille à l'homme d'affaires ! C'est peut-être pour ça que mon expérience de salariée a viré au cauchemar...
Ce qui n'aide rien, c'est que je suis artiste. Non, je ne peux nier cette partie-là qui me colle à la peau et qui me suit partout, comme un chien de poche, une tare, une mouche à m... Je ne peux ignorer les idées de textes qui me viennent à l'esprit, mon penchant pour le théâtre, l'écriture, le cinéma, les livres, le chant. Mon test d'orientation m'a confirmé ce que je craignais : je suis une artiste finie ! Idéaliste, en plus ! Une artiste idéaliste avec le TDAH, yeah, comme c'est bienvenue dans le monde du travail ! Comme on peut beurrer son pain avec ça, nourrir sa famille, avoir l'auto de l'année, la grosse maison avec grand terrain ! Parce que toutes ces choses-là, j'aimerais les avoir. Tant pis pour ceux que ça choque ! Oui, je veux changer le monde. Oui, j'aime m'exprimer par l'art. Oui, je suis flyée sur les bords. Oui, j'aime mon indépendance. Mais non, je ne veux pas être pauvre pour autant.
Je sais : alors que certains rêvent de quitter leur prison dorée pour partir avec leur sac à dos, moi je rêve de quitter ma vie de bohème pour m'emprisonner. Alors que beaucoup ne veulent que retourner devant le fourneau et prendre la plume, moi, je veux troquer plume et fourneau contre attaché-case et tenue de bureau. Alors que des carriéristes songent aux petits plats fumants et à la famille autour de la table, moi je ne pense qu'à suivre le troupeau de travailleurs, le matin.
Mais je dois l'admettre : je ne suis pas faite pour ça.
À cause du TDAH, je suis incapable de garder une job. Je dois relire 3-4 fois le même paragraphe, je ne vois pas les détails, tous les papiers se mêlent sur mon bureau, je commence de travailler avant d'avoir reçu les consignes. Les employeurs ont l'air de penser que je travaille mal, par mauvaise volonté. Pourtant, non, rien n'est plus faux ! Dans mon dernier emploi, où j'étais correctrice au gouvernement, je faisais tout mon possible pour qu'on me garde... Je me référais souvent au guide de correction, je revérifiais mon travail, j'arrivais à l'heure, je demandais des explications... rien à faire ! Je décevais... encore et toujours. Selon mes boss, je ne connaissais pas ma grammaire ni ma syntaxe, je jugeais mal les textes des élèves, je manquais d'organisation, je n'allais pas assez vite, etc. Tous ces commentaires m'ont tellement blessée et découragée, surtout que je donnais tout ce que j'avais ! Je ne comprenais pas ce qui m'arrivait, d'autant plus que j'ai toujours été bonne en français. Quand j'ai eu le verdict final, c'est comme si je recevais un coup de massue :
"Le rendement de Mme X est insatisfaisant donc, son retour n'est pas souhaitable."
Wow ! Ça et se faire passer dessus par un bulldozer, c'est la même chose !
Je me suis alors vraiment posée des questions sur moi-même. Je me demandais ce qui clochait avec moi, surtout qu'on me disait intelligente. En naviguant sur le net, je suis tombée sur un article sur le TDAH. En lisant la description, j'en ai eu le souffle coupé. C'était moi, enfant ! Je me suis demandée si l'on pouvait en garder les symptômes, une fois adulte. En faisant des recherches, j'ai appris que oui. En fait, 70% des enfants gardent des traces du "déficit" toute leur vie. C'était donc ça, mon problème ! J'avais le TDAH ! C'est comme si on venait de m'enlever une tonne de briques des épaules ! J'ai aussi découvert, avec stupéfaction, que le TDAH était également un cadeau qui, lorsque bien utilisé, pouvait apporter plein de belles choses !
En effet, un attentionnel ne cadre pas dans le monde du travail, celui-ci demandant vitesse, concentration, souci du détail, organisation, respect des règles. Oh ! Il peut toujours prendre des médicaments ! Ainsi, il pourra "cadrer" dans le moule de la société ! Mais comme j'ai toujours été anti-médicaments, je préfère une autre solution. Celle qui consiste à miser sur mon "cadeau" (voir premier message). Car un attentionnel peut très bien réussir comme entrepreneur ! Les bonnes idées, l'esprit visionnaire, l'énorme créativité et le goût du risque de l'attentionnel vont à merveille à l'homme d'affaires ! C'est peut-être pour ça que mon expérience de salariée a viré au cauchemar...
Ce qui n'aide rien, c'est que je suis artiste. Non, je ne peux nier cette partie-là qui me colle à la peau et qui me suit partout, comme un chien de poche, une tare, une mouche à m... Je ne peux ignorer les idées de textes qui me viennent à l'esprit, mon penchant pour le théâtre, l'écriture, le cinéma, les livres, le chant. Mon test d'orientation m'a confirmé ce que je craignais : je suis une artiste finie ! Idéaliste, en plus ! Une artiste idéaliste avec le TDAH, yeah, comme c'est bienvenue dans le monde du travail ! Comme on peut beurrer son pain avec ça, nourrir sa famille, avoir l'auto de l'année, la grosse maison avec grand terrain ! Parce que toutes ces choses-là, j'aimerais les avoir. Tant pis pour ceux que ça choque ! Oui, je veux changer le monde. Oui, j'aime m'exprimer par l'art. Oui, je suis flyée sur les bords. Oui, j'aime mon indépendance. Mais non, je ne veux pas être pauvre pour autant.
Je sais : alors que certains rêvent de quitter leur prison dorée pour partir avec leur sac à dos, moi je rêve de quitter ma vie de bohème pour m'emprisonner. Alors que beaucoup ne veulent que retourner devant le fourneau et prendre la plume, moi, je veux troquer plume et fourneau contre attaché-case et tenue de bureau. Alors que des carriéristes songent aux petits plats fumants et à la famille autour de la table, moi je ne pense qu'à suivre le troupeau de travailleurs, le matin.
Mais je dois l'admettre : je ne suis pas faite pour ça.
samedi 6 décembre 2008
Attention à cette conductrice !
Ma vie ressemble parfois à un film... d'humour, d'aventure, d'horreur, d'un peu tout ça à la fois. Voyez par vous-mêmes.
Hier, quand j'ai pris la route, je l'ai prise d'assaut. Je ne sais pas pourquoi. Peut-être parce que j'étais dans mon SPM (syndrome post menstruel)...
C'était vendredi. Je devais aller à la caisse de mon village pour y déposer des chèques et quand je suis arrivée, j'ai constaté que ça venait de fermer ! Ah !!! Cette idée de fermer à 14h ! Ceux qui ont pensé à ça n'ont sûrement pas pensé longtemps... Encore une connerie de fonctionnaires, bien assis à leur bureau à regarder passer les mouches ! Mais je m'égare... Bref, j'étais furax.
Je décide alors de réessayer à la ville la plus près, celle où habitent mes parents. J'ai pensé : "Ça ferme à 15h, gros max. Donc, je dois me grouiller." Mais il devait être environ 14h15, donc, j'avais en masse le temps. Mais étouffée d'anxiété, j'ai poussé à fond sur l'accélérateur...
Tous les cons de la route me semblaient trop lents. C'en était décourageant ! Je n'avais pas le temps d'attendre ! Il fallait que ça avance... Vite!!! C'était une question de vie ou de mort ! Envoye dépasse ! Une fois ! Deux fois ! Et puis trois ! Envoye, embraye, avance !!!
Je voyais les autres s'en venir derrière moi et ça me mettait encore plus de pression, même si j'allais déjà à une vitesse respectable. Cette journée-là, je n'avais pas envie d'être dépassée. Je voulais être la queen de la route ! Je ne voulais pas être une looser. Dans ma tête, lenteur rimait avec looser. Si on me dépassait, c'est comme si on m'envoyait le message suivant : "Tu ne vas pas assez vite, donc, tu n'es pas la plus hot ! Il y en a d'autres qui te dépassent donc, il y en a d'autres qui sont plus hot que toi!" Ces pensées me faisaient peser encore plus sur la pédale.
À un point tel que j'ai décidé d'en dépasser un, alors qu'un autre s'en venait à sens inverse. Il me semblait loin alors je me suis dit :"J'ai le temps!" Malheureusement, je voyais le camion s'approcher dangereusement. Il arrivait plus vite que je pensais, beaucoup trop vite, en fait. Je me suis dit : "Ça y est, je n'aurai pas le temps ! Ma vie est finie, je vais crasher contre l'autre plouc qui s'en vient!" Dans une tentative désespérée pour rester en vie, j'ai bifurqué à gauche, dans le même sens que les autos de la voie de droite mais à contre-courant du camion de la voie de gauche... Vous voyez le portrait ! J'avais peur de perdre le contrôle du volant car rouler à 120 à sur l'accotement, c'est pas évident ! Les autres conducteurs qui étaient restés derrière se sont mis à klaxonner, sûrement paniqués dans leur habitacle ! Je leur imagine la tête ! Haha ! J'étais vraiment stressée mais en même temps, je me sentais l'héroïne d'un film d'action ! Wow ! Quel feeling ! J'avais peur de me faire attraper par la police, bien sûr, mais en même temps, je m'en foutais.
Quand j'ai retrouvé la voie de droite, j'ai de nouveau enfoncé l'accélérateur pour ne pas me faire attraper par qui que ce soit ! J'ai pris brusquement la première bretelle venue et je me suis rapidement éloigné de la route, voulant échapper le plus vite possible aux autres conducteurs qui avaient sûrement pris en note mon numéro de plaque !
Personne n'aurait osé agir comme je l'ai fait. Personne. Personne, à part peut-être... un attentionnel.
Hier, quand j'ai pris la route, je l'ai prise d'assaut. Je ne sais pas pourquoi. Peut-être parce que j'étais dans mon SPM (syndrome post menstruel)...
C'était vendredi. Je devais aller à la caisse de mon village pour y déposer des chèques et quand je suis arrivée, j'ai constaté que ça venait de fermer ! Ah !!! Cette idée de fermer à 14h ! Ceux qui ont pensé à ça n'ont sûrement pas pensé longtemps... Encore une connerie de fonctionnaires, bien assis à leur bureau à regarder passer les mouches ! Mais je m'égare... Bref, j'étais furax.
Je décide alors de réessayer à la ville la plus près, celle où habitent mes parents. J'ai pensé : "Ça ferme à 15h, gros max. Donc, je dois me grouiller." Mais il devait être environ 14h15, donc, j'avais en masse le temps. Mais étouffée d'anxiété, j'ai poussé à fond sur l'accélérateur...
Tous les cons de la route me semblaient trop lents. C'en était décourageant ! Je n'avais pas le temps d'attendre ! Il fallait que ça avance... Vite!!! C'était une question de vie ou de mort ! Envoye dépasse ! Une fois ! Deux fois ! Et puis trois ! Envoye, embraye, avance !!!
Je voyais les autres s'en venir derrière moi et ça me mettait encore plus de pression, même si j'allais déjà à une vitesse respectable. Cette journée-là, je n'avais pas envie d'être dépassée. Je voulais être la queen de la route ! Je ne voulais pas être une looser. Dans ma tête, lenteur rimait avec looser. Si on me dépassait, c'est comme si on m'envoyait le message suivant : "Tu ne vas pas assez vite, donc, tu n'es pas la plus hot ! Il y en a d'autres qui te dépassent donc, il y en a d'autres qui sont plus hot que toi!" Ces pensées me faisaient peser encore plus sur la pédale.
À un point tel que j'ai décidé d'en dépasser un, alors qu'un autre s'en venait à sens inverse. Il me semblait loin alors je me suis dit :"J'ai le temps!" Malheureusement, je voyais le camion s'approcher dangereusement. Il arrivait plus vite que je pensais, beaucoup trop vite, en fait. Je me suis dit : "Ça y est, je n'aurai pas le temps ! Ma vie est finie, je vais crasher contre l'autre plouc qui s'en vient!" Dans une tentative désespérée pour rester en vie, j'ai bifurqué à gauche, dans le même sens que les autos de la voie de droite mais à contre-courant du camion de la voie de gauche... Vous voyez le portrait ! J'avais peur de perdre le contrôle du volant car rouler à 120 à sur l'accotement, c'est pas évident ! Les autres conducteurs qui étaient restés derrière se sont mis à klaxonner, sûrement paniqués dans leur habitacle ! Je leur imagine la tête ! Haha ! J'étais vraiment stressée mais en même temps, je me sentais l'héroïne d'un film d'action ! Wow ! Quel feeling ! J'avais peur de me faire attraper par la police, bien sûr, mais en même temps, je m'en foutais.
Quand j'ai retrouvé la voie de droite, j'ai de nouveau enfoncé l'accélérateur pour ne pas me faire attraper par qui que ce soit ! J'ai pris brusquement la première bretelle venue et je me suis rapidement éloigné de la route, voulant échapper le plus vite possible aux autres conducteurs qui avaient sûrement pris en note mon numéro de plaque !
Personne n'aurait osé agir comme je l'ai fait. Personne. Personne, à part peut-être... un attentionnel.
vendredi 5 décembre 2008
Démystifions
Démystifions le TDAH, pour les néophytes.
Classé dans les troubles d'apprentissage, le TDAH se caractérise par :
1) L'impulsivité;
2) L'inattention;
3) L'hyperactivité.
Autrement dit, les personnes qui ont le TDAH parlent et agissent trop vite, ont de la difficulté à se concentrer et ont la bougeotte (mentale et/ou physique). Ce qui peut leur occasionner toutes sortes de problèmes à l'école, au travail ou dans leurs relations. Ainsi, les attentionnels :
1- Ne prêtent pas attention aux détails ou font des fautes d'étourderie;
2-Ont du mal à soutenir leur attention;
3-Ne semblent pas écouter quand on leur parle personnellement;
4-Ne se conforment pas aux consignes et ne mènent pas à terme travaux, tâches et projets;
5-Ont de la difficulté à s'organiser;
6-Se laissent souvent distraire par des stimulis externes;
7-Ont des oublis fréquents;
8-Remuent beaucoup les pieds et les mains;
9-S'emportent facilement. On dit souvent qu'ils ont « la mèche courte »;
10-Parlent trop et interrompent les autres.
Il va sans dire que toutes ces caractéristiques ne facilitent pas la vie de l'attentionnel. Pour vous donner une petite idée du fonctionnement de mon cerveau, imaginez que vous ayez des écouteurs sur les oreilles et que vous tentiez d'écouter votre musique préférée pendant qu'une fanfare joue à vos côtés et qu'un paquet d'enfants hurlent à tue-tête...ouf ! Eh bien, c'est exactement comment je me sens 95% du temps... Pas étonnant que je sois si fatiguée !
Passons les points faibles pour nous concentrer sur les points forts ! Car l'attentionnel est aussi doté de qualités fort enviables :
1-Un désir constant d'explorer;
2-Une très forte intuition;
3-Des habiletés de résolution de problèmes;
4-Un esprit visionnaire;
5-Une très grande créativité;
6-Une pensée divergente;
7-Une très forte sensibilité;
8-Une âme passionnée;
9-La capacité de mener plusieurs projets à la fois;
10-Un esprit aventureux.
Et ceci n'est qu'un aperçu...
Classé dans les troubles d'apprentissage, le TDAH se caractérise par :
1) L'impulsivité;
2) L'inattention;
3) L'hyperactivité.
Autrement dit, les personnes qui ont le TDAH parlent et agissent trop vite, ont de la difficulté à se concentrer et ont la bougeotte (mentale et/ou physique). Ce qui peut leur occasionner toutes sortes de problèmes à l'école, au travail ou dans leurs relations. Ainsi, les attentionnels :
1- Ne prêtent pas attention aux détails ou font des fautes d'étourderie;
2-Ont du mal à soutenir leur attention;
3-Ne semblent pas écouter quand on leur parle personnellement;
4-Ne se conforment pas aux consignes et ne mènent pas à terme travaux, tâches et projets;
5-Ont de la difficulté à s'organiser;
6-Se laissent souvent distraire par des stimulis externes;
7-Ont des oublis fréquents;
8-Remuent beaucoup les pieds et les mains;
9-S'emportent facilement. On dit souvent qu'ils ont « la mèche courte »;
10-Parlent trop et interrompent les autres.
Il va sans dire que toutes ces caractéristiques ne facilitent pas la vie de l'attentionnel. Pour vous donner une petite idée du fonctionnement de mon cerveau, imaginez que vous ayez des écouteurs sur les oreilles et que vous tentiez d'écouter votre musique préférée pendant qu'une fanfare joue à vos côtés et qu'un paquet d'enfants hurlent à tue-tête...ouf ! Eh bien, c'est exactement comment je me sens 95% du temps... Pas étonnant que je sois si fatiguée !
Passons les points faibles pour nous concentrer sur les points forts ! Car l'attentionnel est aussi doté de qualités fort enviables :
1-Un désir constant d'explorer;
2-Une très forte intuition;
3-Des habiletés de résolution de problèmes;
4-Un esprit visionnaire;
5-Une très grande créativité;
6-Une pensée divergente;
7-Une très forte sensibilité;
8-Une âme passionnée;
9-La capacité de mener plusieurs projets à la fois;
10-Un esprit aventureux.
Et ceci n'est qu'un aperçu...
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