On dit que les attentionnels ont du mal à maîtriser leurs émotions et qu'ils ont la mèche courte. J'en suis la preuve vivante.
Le week-end dernier, j'appelle une de mes amies pour l'inviter chez moi. Elle me dit :
"Oui, ce serait une bonne idée ! Moi et Nelly, on se demandait justement quoi faire et je voulais passer la soirée tranquille...
- Oui, ce serait l'fun ! Vous êtes pas venues souvent en plus et Will aimerait sûrement vous voir. Mais ne venez pas trop tard parce que Will va être fatigué et ça va être l'enfer. Si je le couche avant que vous arriviez, il risque de se réveiller, de toute façon."
-J'en parle à Nelly et Sandra et je te rappelle !"
- Ok, ça marche !"
Sur ce, je raccroche et l'excitation me gagne : que la soirée s'annonce plaisante ! Enfin, je vais pouvoir sortir de ma petite routine ! que je pense.
Tout en jouant avec mon fils, je guette l'horlogue et vois passer les minutes, les demi-heures, et bientôt les heures. Mon excitation s'évanouit peu à peu pour faire place à l'anxiété et à une déception naissante. Je sens qu'ils ne viendront pas... encore une fois !
Finalement, vers 21h, le téléphone sort de son silence :
"Ah salut ! fait Nathalie, sur un ton un peu mois enjoué que la première fois. Ouin, j'en ai parlé aux filles et Sandra peut pas parce qu'il faut qu'elle s'occupe de la petite et Nelly aimerait mieux aller voir l'hommage à Pink Floyd, à l'Entre-Gens.
- Ah... ok...
- S'il avait été plus de bonne heure, ça aurait été différent mais là....
- Comme ça, vous viendrez pas ! que je lui explose. Crime, je ne sais pas combien de fois je suis allée chez vous pis vous autres, vous venez presque jamais ! Quand je restais à mon appart, c'était la même chose : vous êtes peut-être venues 2-3 fois en 3 ans ! Pourtant, je restais juste à 20 minutes de chez vous ! ... Vous vous trouvez toujours des excuses pour pas venir pis j'commence à être vraiment tannée, là !
- ...
- ...
- Je vais t'appeller demain pis on se reprendra. Fais-tu quelque chose, demain ?
- Je sais pas encore ce que je vais faire, demain... Ça se peut que je sois pas là fait que si t'appelle, surprends-toi pas si tu tombes sur le répondeur, que je lui envoie, sur un ton on ne peut moins amical.
- En tout cas, je vais t'appeller pareil.
- C'est ça, bye !
Nathalie a su ma façon de penser, c'est le moins qu'on puisse dire ! Mon chum trouve que je m'en fais pour rien, que je ne devrais pas voir les choses de cette manière, qu'il y a des gens qui aiment mieux recevoir qu'être reçus. Ok, je veux bien le croire, mais qu'est-ce qui arrive si je veux recevoir, moi, justement ? Si je n'ai plus envie d'être reçue et si je veux que mes amies fassent l'effort de me rendre visite ? Comment pourrais-je bien prendre le fait que j'ai fait, moi, l'effort de sortir de chez moi pour aller les voir, alors que mes supposées "amies" ne me rendent pas la pareille ? Peut-être que beaucoup de gens ne s'en feraient pas avec ça mais moi oui. Pour moi, la réciproque est importante et démontre un intérêt certain. Et tant pis si on m'étiquette un mauvais caractère !
Dans ce blogue, vous en apprendrez davantage sur le TDAH (trouble déficitaire de l'attention avec/sans hyperactivité), qui est, à mon avis, plus une différence qu'un déficit. À travers mon quotidien d'attentionnelle et sous forme de chroniques, je vous ferai découvrir un univers bien particulier, que partagent seulement 4% des gens.
lundi 23 novembre 2009
lundi 16 novembre 2009
Les scanners
L'autre jour, j'arrive à un feu rouge et je me surprends à balayer des yeux mon environnement. C'est alors que surgit une pensée :
"Est-ce que je suis comme ça parce que j'ai le TDAH ou bien est-ce que tout le monde est comme moi ?"
Pour tester mon raisonnement, je jette un coup d'oeil à mes voisins, de chaque côté, et je constate une chose frappante : ils ont tous les yeux rivés droit devant eux. Je me demande :
"Est-ce qu'ils agissent ainsi parce qu'ils sont égoïstes ou parce qu'ils n'ont pas le TDAH ?"
Je pousse plus loin mes réflexions :
"Si les gens sont surtout concentrés sur ce qui les attend devant eux, comment pourraient-ils voir ce qui existe en parallèle, les possibilités inexploitées, sortir du chemin tout tracé ?"
Bon, je l'avoue, c'est songé, mon affaire, mais je me sentais un brin philosophe, ce jour-là, mais cette pensée m'a taraudé l'esprit un bon moment.
En effet, comment cette situation pourrait être un inconvénient pour les attentionnels, à part peut-être, le risque d'accident que cela pourrait causer, ou un avantage quelconque pour les gens "normaux" ? Alors que ces derniers se contentent de suivre le mouvement de masse, ce qui va de l'avant, les attentionnels, eux, par leur capacité à "scanner" ce qui les entoure, peuvent déceler des avenues intéressantes auxquels ne pensent pas les "autres". Ce n'est peut-être pas pour rien que les plus éminents personnages de l'histoire avaient le TDAH : Thomas Edison, Albert Einstein, John F. Kennedy, Elvis Prestley...
Loin de moi l'idée de déniger les gens "normaux", car je les envie de ne pas avoir le "trouble". Ils peuvent ainsi gagner leur vie de façon régulière, avoir un grand cercle d'amis et être respectés par leurs pairs.
Mais, et c'est un fait important à garder à l'esprit, quand on veut faire avancer la société, ne vaut-il pas mieux faire comme les "scanners" et regarder autour de soi, plutôt que devant soi ?
"Est-ce que je suis comme ça parce que j'ai le TDAH ou bien est-ce que tout le monde est comme moi ?"
Pour tester mon raisonnement, je jette un coup d'oeil à mes voisins, de chaque côté, et je constate une chose frappante : ils ont tous les yeux rivés droit devant eux. Je me demande :
"Est-ce qu'ils agissent ainsi parce qu'ils sont égoïstes ou parce qu'ils n'ont pas le TDAH ?"
Je pousse plus loin mes réflexions :
"Si les gens sont surtout concentrés sur ce qui les attend devant eux, comment pourraient-ils voir ce qui existe en parallèle, les possibilités inexploitées, sortir du chemin tout tracé ?"
Bon, je l'avoue, c'est songé, mon affaire, mais je me sentais un brin philosophe, ce jour-là, mais cette pensée m'a taraudé l'esprit un bon moment.
En effet, comment cette situation pourrait être un inconvénient pour les attentionnels, à part peut-être, le risque d'accident que cela pourrait causer, ou un avantage quelconque pour les gens "normaux" ? Alors que ces derniers se contentent de suivre le mouvement de masse, ce qui va de l'avant, les attentionnels, eux, par leur capacité à "scanner" ce qui les entoure, peuvent déceler des avenues intéressantes auxquels ne pensent pas les "autres". Ce n'est peut-être pas pour rien que les plus éminents personnages de l'histoire avaient le TDAH : Thomas Edison, Albert Einstein, John F. Kennedy, Elvis Prestley...
Loin de moi l'idée de déniger les gens "normaux", car je les envie de ne pas avoir le "trouble". Ils peuvent ainsi gagner leur vie de façon régulière, avoir un grand cercle d'amis et être respectés par leurs pairs.
Mais, et c'est un fait important à garder à l'esprit, quand on veut faire avancer la société, ne vaut-il pas mieux faire comme les "scanners" et regarder autour de soi, plutôt que devant soi ?
mardi 10 novembre 2009
La folie des grandeurs (2e partie)
Il y a des jours où l'on est vraiment à bout. Hier en était un. Alors je lance à mon chum, aussitôt qu'il arrive :
"Peux-tu amener Will dehors ? Je m'en vais me changer les idées, j'en peux plus !"
J'embarque alors dans mon char et je file prendre un café, tout en lisant le journal, un de mes moments préférés. Mais cette fois-ci, je n'ai pas la tête à ça. Je n'ai qu'une envie : aller voir un bon film au Clap. Ça faisait un bail que je n'y étais pas allée et j'adore son ambiance ! Tout est intime, feutré, bref, propice à l'évasion et à la rencontre avec de grands auteurs.
Arrivée à l'endroit en question, je regarde l'horaire des films et, après avoir fait mon choix, je constate que j'ai un bon 20 minutes devant moi. Je m'engouffre donc dans la librairie d'à côté, où je ne vois pas passer les heures.
Sur les tablettes et les présentoirs, plusieurs petits bijoux m'attendent, tous plus tentants les uns que les autres. À défaut d'en acheter (mon budget ne me le permet guère!), je me contente d'en lire quelques pages. Quelques-unes de celui-ci, quelques-unes de celui-là... Puis, je tombe sur un bouquin français qui ne me donne qu'une envie : m'envoler pour Paris pour travailler dans les mots. Entre deux pages, je me demande combien peut bien valoir un billet, comment j'y arriverais, si ce geste gâcherait la vie de mon fils, etc.
Quand l'une de ces folies des grandeurs me prend, j'ai peur, j'ai terriblement peur de moi. Je sais qu'entre la pensée et l'action, le fil est mince, très mince, même. J'ai un guts immense, je le sais, je le sens, et si je le laisse prendre le dessus sur la raison, bye bye tout le monde ! Je suis partie vivre mes rêves ! Je suis une impulsive et je sais que je suis capable de tout faire ce qui me passe par la tête. Je sais que si l'envie m'en prend, je peux partir pour un nowhere sur les chapeaux de roues et laisser tout en plan : ma famille, mes amis, ma maison, mes racines.
Plus je passais de livre en livre, plus je me disais :
" C'est ça que je veux faire, c'est la vie que je veux mener ! "
Je veux passer mes journées devant le papier ou l'ordi, avec une bonne tasse de café à côté, et faire aller les mots et mon imagination. Je veux devenir une auteure célèbre et voyager et signer des autographes. Je veux vivre la vie de bohème, d'artiste à l'état pur, et savoir ce que c'est que de ne vivre de rien d'autre que de son art, quand bien même je crèverais de faim pendant des jours, voire des semaines.
Oui, c'est ça que je veux faire. Pourtant, la peur de manquer d'argent me fait sans cesse retarder mon rêve. Je le remets toujours à plus tard, en me disant que je dois être raisonnable, réaliste, penser à ma sécurité financière et à celle de mon fils, que je dois prendre mes responsabilités. Ce qui m'amène à m'inscrire à plein de cours qui ne me passionnent guère, au fond. Évidemment, comme mon entourage se répète à me le dire, l'un n'empêche pas l'autre mais je suis une passionnée, une entière et, quand je me lance dans quelque chose, je le fais intensément, de telle sorte que je ne peux faire autre chose.
Ces derniers temps, voulant satisfaire à la fois mes désirs et ceux des autres, j'ai réalisé que j'en faisais trop et que je me dirigeais dans plusieurs directions différentes, ce qui me menait à l'épuisement et à la frustration. C'est typique des attentionnels. On est comme ça : on commence plusieurs choses sans en finir aucune, soit par manque de temps, par manque de motivation, bien souvent les deux. Beaucoup de spécialistes conseillent cependant d'en faire moins mais de le faire mieux et de nous concentrer sur ce qui est vraiment important pour nous.
En ce qui me concerne, ce dont je rêve le plus, c'est de devenir une auteure de best-sellers. Eh oui, rien de moins ! Je le sais, je vise haut. Mais je sens que je peux y arriver, avec beaucoup de travail et de discipline ! J'ai peut-être la folie des grandeurs comme bon nombre d'attentionnels mais sans folie, que serait le monde ? Bien terne, n'est-ce pas ?
"Peux-tu amener Will dehors ? Je m'en vais me changer les idées, j'en peux plus !"
J'embarque alors dans mon char et je file prendre un café, tout en lisant le journal, un de mes moments préférés. Mais cette fois-ci, je n'ai pas la tête à ça. Je n'ai qu'une envie : aller voir un bon film au Clap. Ça faisait un bail que je n'y étais pas allée et j'adore son ambiance ! Tout est intime, feutré, bref, propice à l'évasion et à la rencontre avec de grands auteurs.
Arrivée à l'endroit en question, je regarde l'horaire des films et, après avoir fait mon choix, je constate que j'ai un bon 20 minutes devant moi. Je m'engouffre donc dans la librairie d'à côté, où je ne vois pas passer les heures.
Sur les tablettes et les présentoirs, plusieurs petits bijoux m'attendent, tous plus tentants les uns que les autres. À défaut d'en acheter (mon budget ne me le permet guère!), je me contente d'en lire quelques pages. Quelques-unes de celui-ci, quelques-unes de celui-là... Puis, je tombe sur un bouquin français qui ne me donne qu'une envie : m'envoler pour Paris pour travailler dans les mots. Entre deux pages, je me demande combien peut bien valoir un billet, comment j'y arriverais, si ce geste gâcherait la vie de mon fils, etc.
Quand l'une de ces folies des grandeurs me prend, j'ai peur, j'ai terriblement peur de moi. Je sais qu'entre la pensée et l'action, le fil est mince, très mince, même. J'ai un guts immense, je le sais, je le sens, et si je le laisse prendre le dessus sur la raison, bye bye tout le monde ! Je suis partie vivre mes rêves ! Je suis une impulsive et je sais que je suis capable de tout faire ce qui me passe par la tête. Je sais que si l'envie m'en prend, je peux partir pour un nowhere sur les chapeaux de roues et laisser tout en plan : ma famille, mes amis, ma maison, mes racines.
Plus je passais de livre en livre, plus je me disais :
" C'est ça que je veux faire, c'est la vie que je veux mener ! "
Je veux passer mes journées devant le papier ou l'ordi, avec une bonne tasse de café à côté, et faire aller les mots et mon imagination. Je veux devenir une auteure célèbre et voyager et signer des autographes. Je veux vivre la vie de bohème, d'artiste à l'état pur, et savoir ce que c'est que de ne vivre de rien d'autre que de son art, quand bien même je crèverais de faim pendant des jours, voire des semaines.
Oui, c'est ça que je veux faire. Pourtant, la peur de manquer d'argent me fait sans cesse retarder mon rêve. Je le remets toujours à plus tard, en me disant que je dois être raisonnable, réaliste, penser à ma sécurité financière et à celle de mon fils, que je dois prendre mes responsabilités. Ce qui m'amène à m'inscrire à plein de cours qui ne me passionnent guère, au fond. Évidemment, comme mon entourage se répète à me le dire, l'un n'empêche pas l'autre mais je suis une passionnée, une entière et, quand je me lance dans quelque chose, je le fais intensément, de telle sorte que je ne peux faire autre chose.
Ces derniers temps, voulant satisfaire à la fois mes désirs et ceux des autres, j'ai réalisé que j'en faisais trop et que je me dirigeais dans plusieurs directions différentes, ce qui me menait à l'épuisement et à la frustration. C'est typique des attentionnels. On est comme ça : on commence plusieurs choses sans en finir aucune, soit par manque de temps, par manque de motivation, bien souvent les deux. Beaucoup de spécialistes conseillent cependant d'en faire moins mais de le faire mieux et de nous concentrer sur ce qui est vraiment important pour nous.
En ce qui me concerne, ce dont je rêve le plus, c'est de devenir une auteure de best-sellers. Eh oui, rien de moins ! Je le sais, je vise haut. Mais je sens que je peux y arriver, avec beaucoup de travail et de discipline ! J'ai peut-être la folie des grandeurs comme bon nombre d'attentionnels mais sans folie, que serait le monde ? Bien terne, n'est-ce pas ?
lundi 2 novembre 2009
La folie des grandeurs ! (1re partie)
Cest temps-ci, j'ai plusieurs projets en tête et celle-ci est à veille de me sauter ! Et mon plus fambloyant est certainement celui de m'implanter dans la grosse pomme (comprendre New-York). Eh oui ! Rien de moins !
En fait, je rêve de cette reine ville depuis que je suis ado, je ne sais pas pourquoi. Peut-être parce que j'y ai vécu dans une vie antérieure... Ne riez pas ! Ça se peut, des vies antérieures ! Sinon, comment expliquer ces sentiments de "déjà vu" qu'on ressent en passant devant certains lieux ou en croisant certaines personnes ? Je vous explique.
J'ai vécu quelque chose de très étrange en revenant du Maine, où j'étais allée faire un stage de perfectionnement professionnel. J'y ai passé le mois 1/2 le plus extraordinaire de ma vie ! Je me sentais comme dans un film, tellement cette visite en sol américain me paraissait une aventure ! Là-bas, tout était relax, le monde était souriant, je découvrais de nouveaux lieux, etc. Tout m'y paraissait plus beau. C'est vrai que lorsque j'ai quitté mon coin de pays, je me sentais triste, déprimée et je vivais des difficultés personnelles importantes. Toujours est-il que quand j'ai refranchi la frontière canadienne, à mon retour, toutes les larmes de mon corps se sont mises à couler ! Je pleurais comme un veau et ça n'arrêtait plus ! Même Madeleine, dans l'expression "pleurer comme une Madeleine", avait l'air d'un désert à côté de moi ! Même si je serais restée dans le Maine toute ma vie et que le Québec était pour moi synonyme de problèmes, je ne comprenais pas toute cette nostalgie, ce sentiment de perte immense, cette impression de quitter mes racines, puisque mes véritables racines se trouvaient au Québec. C'est pourquoi je pense que j'ai déjà habité aux États-Unis dans une vie antérieure.
Je me sens aussi attirée par New-York depuis longtemps, peut-être à cause de cette fameuse autre "vie". Mais ces derniers temps, cette attirance s'est intensifiée, à un point tel que je me suis demandée :
"Qu'est-ce que je pourrais bien faire, comme travail, pour y gagner ma vie ? Prof de français, traductrice, journaliste ?"
Je me suis donc mise à faire mes petites recherches sur le net. À ma grande surprise, il y avait des demandes pour des profs de français ! On y disait même que les exigences n'étaient pas très grandes, surtout pour enseigner aux adultes ! J'ai aussi cherché des offres d'emploi comme rédactrice. Et comme traductrice anglais-français. Wow ! Il y en avait beaucoup ! Et un bon nombre pour des sites Web ! Oh ! les tarifs n'étaient pas énormes ! Mais, je me suis dit, si je travaille pour 3-4 médias, je réussirai sûrement à gagner ma vie !
Depuis ces découvertes, l'idée de m'établir à New-York me titille franchement l'esprit ! C'en est déconcertant ! Surtout que j'ai un enfant de 2 ans ! Que ferais-je de lui ? L'emmener là-bas ? Le laisser à son père ? Il va bien faire une dépression, lui qui n'est pas capable de me voir partir pour la salle de bain ! L'idée de l'emmener avec moi est tentante mais soyons réaliste : New-York est-elle vraiment faite pour les enfants ??? Et son père ? S'en ennuirait-il ? Et l'inverse ? Et l'argent ? Je n'en ai presque pas; comment ferais-je pour survivre les premiers mois ? À force de me poser toutes ces questions, je finis par me ramasser dans un cul de sac.
L'autre projet à part celui, bien connu, de devenir auteure, est de partir à mon compte comme rédactrice-réviseure, lequel me démange depuis belle lurette ! Mais à l'idée de me vendre et de faire du service à la clientèle, je décroche un tantinet. Je ne suis pas sûre non plus d'avoir toutes les connaissances pour le faire, surtout en ce qui concerne la mise en pages. Mon non-bilinguisme risque-t-il aussi de me nuire ?
C'est certain que si je laisse uniquement parler mon coeur, le projet d'être auteure l'emporte haut la main, suivie de mon implantation dans la grosse pomme. Mais je dois être réaliste : j'ai besoin d'argent et travailler à mon compte m'en procurerait, même si ce n'est que peu au début.
Je ne sais pas quel projet je réaliserai mais je sais une chose : je dois en réaliser un !
En fait, je rêve de cette reine ville depuis que je suis ado, je ne sais pas pourquoi. Peut-être parce que j'y ai vécu dans une vie antérieure... Ne riez pas ! Ça se peut, des vies antérieures ! Sinon, comment expliquer ces sentiments de "déjà vu" qu'on ressent en passant devant certains lieux ou en croisant certaines personnes ? Je vous explique.
J'ai vécu quelque chose de très étrange en revenant du Maine, où j'étais allée faire un stage de perfectionnement professionnel. J'y ai passé le mois 1/2 le plus extraordinaire de ma vie ! Je me sentais comme dans un film, tellement cette visite en sol américain me paraissait une aventure ! Là-bas, tout était relax, le monde était souriant, je découvrais de nouveaux lieux, etc. Tout m'y paraissait plus beau. C'est vrai que lorsque j'ai quitté mon coin de pays, je me sentais triste, déprimée et je vivais des difficultés personnelles importantes. Toujours est-il que quand j'ai refranchi la frontière canadienne, à mon retour, toutes les larmes de mon corps se sont mises à couler ! Je pleurais comme un veau et ça n'arrêtait plus ! Même Madeleine, dans l'expression "pleurer comme une Madeleine", avait l'air d'un désert à côté de moi ! Même si je serais restée dans le Maine toute ma vie et que le Québec était pour moi synonyme de problèmes, je ne comprenais pas toute cette nostalgie, ce sentiment de perte immense, cette impression de quitter mes racines, puisque mes véritables racines se trouvaient au Québec. C'est pourquoi je pense que j'ai déjà habité aux États-Unis dans une vie antérieure.
Je me sens aussi attirée par New-York depuis longtemps, peut-être à cause de cette fameuse autre "vie". Mais ces derniers temps, cette attirance s'est intensifiée, à un point tel que je me suis demandée :
"Qu'est-ce que je pourrais bien faire, comme travail, pour y gagner ma vie ? Prof de français, traductrice, journaliste ?"
Je me suis donc mise à faire mes petites recherches sur le net. À ma grande surprise, il y avait des demandes pour des profs de français ! On y disait même que les exigences n'étaient pas très grandes, surtout pour enseigner aux adultes ! J'ai aussi cherché des offres d'emploi comme rédactrice. Et comme traductrice anglais-français. Wow ! Il y en avait beaucoup ! Et un bon nombre pour des sites Web ! Oh ! les tarifs n'étaient pas énormes ! Mais, je me suis dit, si je travaille pour 3-4 médias, je réussirai sûrement à gagner ma vie !
Depuis ces découvertes, l'idée de m'établir à New-York me titille franchement l'esprit ! C'en est déconcertant ! Surtout que j'ai un enfant de 2 ans ! Que ferais-je de lui ? L'emmener là-bas ? Le laisser à son père ? Il va bien faire une dépression, lui qui n'est pas capable de me voir partir pour la salle de bain ! L'idée de l'emmener avec moi est tentante mais soyons réaliste : New-York est-elle vraiment faite pour les enfants ??? Et son père ? S'en ennuirait-il ? Et l'inverse ? Et l'argent ? Je n'en ai presque pas; comment ferais-je pour survivre les premiers mois ? À force de me poser toutes ces questions, je finis par me ramasser dans un cul de sac.
L'autre projet à part celui, bien connu, de devenir auteure, est de partir à mon compte comme rédactrice-réviseure, lequel me démange depuis belle lurette ! Mais à l'idée de me vendre et de faire du service à la clientèle, je décroche un tantinet. Je ne suis pas sûre non plus d'avoir toutes les connaissances pour le faire, surtout en ce qui concerne la mise en pages. Mon non-bilinguisme risque-t-il aussi de me nuire ?
C'est certain que si je laisse uniquement parler mon coeur, le projet d'être auteure l'emporte haut la main, suivie de mon implantation dans la grosse pomme. Mais je dois être réaliste : j'ai besoin d'argent et travailler à mon compte m'en procurerait, même si ce n'est que peu au début.
Je ne sais pas quel projet je réaliserai mais je sais une chose : je dois en réaliser un !
mardi 20 octobre 2009
Un mal pour un bien ?
Exit, les voix de Dieu ! Je ne les ai pas écoutées et je m'en veux.
Comme je me déteste, comme j'ai honte d'être moi, comme j'haïs ce TDAH qui me fait la vie dure !
Évidemment, il a fallu que je réanule tous mes cours de création littéraire ! Il a fallu que je bullshit mes rêves !
C'est que, voyez-vous, l'anxiété a eu raison de moi. Eh oui, encore une fois !
Comme mon chum n'a plus sa carte d'assurance sociale et que ça la prend pour que l'aide financière évalue mon dossier, je me suis dit :
«Le gouvernement est tellement fermé, autant oublier ça!»
Et puis, depuis le début de mes cours, je ne me sens pas la bienvenue. Je ne sais pas pourquoi mais on m'ignore, on ne me regarde pas, on ne m'adresse même pas la parole, comme si je n'étais pas là, comme si j'étais un fantôme ! Peut-être que c'est moi le problème, au fond. Peut-être que je n'agis ou ne parle pas comme il le faudrait. Mais... comment devrais-je agir, justement ??? Je ne le sais pas. Toutes ces règles sociales, je ne les comprends pas, ne les maîtrise pas. Pourtant, je leur parle, aux autres, je les regarde, même, je leur dis mon opinion... alors c'est quoi, le problème ???
À vrai dire, je me suis toujours sentie exclue des groupes, même dans ma propre famille, même avec mes propres amis.
Autre source de démotivation : la pollution. Ça peut paraître dingue mais moi, ça me préoccupe. Qu'est-ce que ça a à voir avec mes études ? Eh bien ! À l'idée de parcourir 4h de route deux fois par semaine pour aller à mes cours, ça m'horripile ! Avec toutes ces catastrophes dont on entend parler, je me dis que c'est assez ! Que je ne veux surtout pas y contribuer ! La situation est assez épouvantable, merci ! Je ne veux pas que mon fils hérite de toutes ces vidanges qu'on est en train de laisser aux générations futures ! Je ne veux pas qu'il ait de la difficulté à respirer, qu'il perde tous ses biens à cause d'inondations ou d'ouragans ou même, qu'il risque sa vie ! Ça ne me tente pas qu'il mette un croix sur l'idée d'avoir des enfants parce qu'il ne voudra pas les voir souffrir à leur tour !
Je dois avouer que j'ai aussi peur que mon bazou me lâche, à force de parcourir tous ces kilomètres. Et ça, je ne le veux surtout pas ! Je veux le toffer le plus longtemps possible. C'est bien simple : mon bazou, c'est ma deuxième maison ! Je suis souvent dedans et à l'idée d'être confinée chez moi par manque de transport, je capote ! Si tel était le cas, je pense que je ferais une dépression, rien de moins !
Pourtant, et c'est paradoxal, ce serait un bon moyen pour préserver l'environnement ! Je suis prête à faire ma part écolo mais je l'avoue : l'auto est mon péché mignon. J'aime tellement ça faire de la route !
Une autre cause de mon désintérêt sont les livres référés par les profs. J'ai eu à lire un roman qui n'était pas, mais là, vraiment pas, dans mes goûts ! En fait, chaque page que je lisais était une vraie torture ! J'aimerais mieux, à la place, lire ce que j'ai envie, les auteurs dont j'ai envie, les genres dont j'ai envie et les sujets dont j'ai envie.
Avec un jeune enfant à m'occuper, je manquais également de temps pour faire et remettre mes travaux.
Bref, ces derniers temps, je me suis fait tout un tas de scénarios qui m'ont emmené à abandonner la création littéraire.
...
Mais qui a dit que pour écrire, il fallait suivre une formation ? Après tout, plein de gens écrivent sans jamais avoir suivi de cours ! Si eux en sont capables, alors que j'ai quand même un bac en langue française et rédaction, je pourrais certainement l'être aussi !
Si j'essayais de devenir auteure par mes propres moyens, en me faisant moi-même ma formation, en lisant les classiques qui me plaisent et en écrivant ce que je veux, au rythme que je veux ? Peut-être y parviendrais-je autant, sinon plus qu'en suivant le parcours traditionnel ? Surtout que les attentionnels apprennent souvent mieux par eux-même que dans une classe avec un professeur.
Finalement, le geste que je regrettais plus tôt est peut-être un mal pour un bien ?
Comme je me déteste, comme j'ai honte d'être moi, comme j'haïs ce TDAH qui me fait la vie dure !
Évidemment, il a fallu que je réanule tous mes cours de création littéraire ! Il a fallu que je bullshit mes rêves !
C'est que, voyez-vous, l'anxiété a eu raison de moi. Eh oui, encore une fois !
Comme mon chum n'a plus sa carte d'assurance sociale et que ça la prend pour que l'aide financière évalue mon dossier, je me suis dit :
«Le gouvernement est tellement fermé, autant oublier ça!»
Et puis, depuis le début de mes cours, je ne me sens pas la bienvenue. Je ne sais pas pourquoi mais on m'ignore, on ne me regarde pas, on ne m'adresse même pas la parole, comme si je n'étais pas là, comme si j'étais un fantôme ! Peut-être que c'est moi le problème, au fond. Peut-être que je n'agis ou ne parle pas comme il le faudrait. Mais... comment devrais-je agir, justement ??? Je ne le sais pas. Toutes ces règles sociales, je ne les comprends pas, ne les maîtrise pas. Pourtant, je leur parle, aux autres, je les regarde, même, je leur dis mon opinion... alors c'est quoi, le problème ???
À vrai dire, je me suis toujours sentie exclue des groupes, même dans ma propre famille, même avec mes propres amis.
Autre source de démotivation : la pollution. Ça peut paraître dingue mais moi, ça me préoccupe. Qu'est-ce que ça a à voir avec mes études ? Eh bien ! À l'idée de parcourir 4h de route deux fois par semaine pour aller à mes cours, ça m'horripile ! Avec toutes ces catastrophes dont on entend parler, je me dis que c'est assez ! Que je ne veux surtout pas y contribuer ! La situation est assez épouvantable, merci ! Je ne veux pas que mon fils hérite de toutes ces vidanges qu'on est en train de laisser aux générations futures ! Je ne veux pas qu'il ait de la difficulté à respirer, qu'il perde tous ses biens à cause d'inondations ou d'ouragans ou même, qu'il risque sa vie ! Ça ne me tente pas qu'il mette un croix sur l'idée d'avoir des enfants parce qu'il ne voudra pas les voir souffrir à leur tour !
Je dois avouer que j'ai aussi peur que mon bazou me lâche, à force de parcourir tous ces kilomètres. Et ça, je ne le veux surtout pas ! Je veux le toffer le plus longtemps possible. C'est bien simple : mon bazou, c'est ma deuxième maison ! Je suis souvent dedans et à l'idée d'être confinée chez moi par manque de transport, je capote ! Si tel était le cas, je pense que je ferais une dépression, rien de moins !
Pourtant, et c'est paradoxal, ce serait un bon moyen pour préserver l'environnement ! Je suis prête à faire ma part écolo mais je l'avoue : l'auto est mon péché mignon. J'aime tellement ça faire de la route !
Une autre cause de mon désintérêt sont les livres référés par les profs. J'ai eu à lire un roman qui n'était pas, mais là, vraiment pas, dans mes goûts ! En fait, chaque page que je lisais était une vraie torture ! J'aimerais mieux, à la place, lire ce que j'ai envie, les auteurs dont j'ai envie, les genres dont j'ai envie et les sujets dont j'ai envie.
Avec un jeune enfant à m'occuper, je manquais également de temps pour faire et remettre mes travaux.
Bref, ces derniers temps, je me suis fait tout un tas de scénarios qui m'ont emmené à abandonner la création littéraire.
...
Mais qui a dit que pour écrire, il fallait suivre une formation ? Après tout, plein de gens écrivent sans jamais avoir suivi de cours ! Si eux en sont capables, alors que j'ai quand même un bac en langue française et rédaction, je pourrais certainement l'être aussi !
Si j'essayais de devenir auteure par mes propres moyens, en me faisant moi-même ma formation, en lisant les classiques qui me plaisent et en écrivant ce que je veux, au rythme que je veux ? Peut-être y parviendrais-je autant, sinon plus qu'en suivant le parcours traditionnel ? Surtout que les attentionnels apprennent souvent mieux par eux-même que dans une classe avec un professeur.
Finalement, le geste que je regrettais plus tôt est peut-être un mal pour un bien ?
lundi 5 octobre 2009
Les voix de Dieu
La vie peut parfois être bizarre, surprenante de synchronicités. Quand ça arrive, on ne peut ignorer ce qui se produit, considérer ça comme du pur hasard. Quand cela arrive, un message nous est adressé, il ne peut en être autrement. J'appelle ça : les voix de Dieu.
Avec beaucoup de doutes, j'ai commencé mon certificat en création littéraire. Doutes sur moi, sur mes capacités, sur ce que cela va me donner car, il faut bien l'admettre, il est difficile de vivre de son art. C'est pourtant, et je dois être masochiste, naïve, ou inconsciente, mon rêve le plus cher.
À mes doutes personnels s'est ajouté le manque d'argent. Il n'en fallait pas plus pour que j'annule tous mes cours. Eh oui ! Vous avez bien lu ! Certains doivent se dire :
" Ça ne lui prend pas grand-chose pour abandonner, celle-là ! "
Mais si vous étiez dans ma tête, vous comprendriez !
Toujours est-il que, la mort dans l'âme, j'ai mis une croix sur mon rêve, du moins, en partie.
Quand j'ai annoncé ça à une de mes connaissances, elle s'est exclamée :
" Comment ça ?! C'est ce que tu voulais faire ! Quand on veut vraiment quelque chose, on essaie de vaincre les obstacles !"
Ça m'a fait réfléchir...
J'en ai aussi parlé à ma gardienne, qui en a remis :
" Oh non ! T'as pas fait ça ! Tu vas peut-être finir par avoir des prêts et bourses ! Et puis, ton chum peut t'aider ! Un couple, c'est fait pour ça ! Et tu ne sais pas ce que la vie te réserve, avec cette formation...Je trouve ça vraiment dommage, car tu avais un beau projet et t'avais l'air d'aimer ça ! "
Quelques jours plus tard, je suis tombée sur une émission de développement personnel et un conférencier en a rajouté :
" C'est important de faire un travail que l'on aime parce que ça contribue à notre bonheur et ça améliore notre relation avec nos proches..."
La journée suivante, à la même émission, il était question d'oser, de ne pas s'arrêter aux obstacles, de les prendre pour en faire un tremplin.
Plus tard, dans le journal, j'ai vu l'annonce du spectacle de Jean-Marc Chaput, Maintenant ou jamais.
À chaque fois que je vivais ces expériences pour le moins étranges, lourdes de sens, la création littéraire apparaissait dans mon esprit, avec le désir vibrant d'être auteure.
À un moment donné, je me suis dit :
" C'est Dieu qui me parle, ça ne peut être que lui. Tout ça a tellement de sens pour moi, tous ces messages tombent tellement à point pour moi ! J'avais des doutes, je ne savais plus où aller ni quoi faire mais là, c'est vraiment clair dans ma tête. Dieu essaie de m'indiquer le chemin à prendre, mon itinéraire, ma destinée, la voie qui m'est réservée et je vais la prendre sinon, je vais le regretter, je le sens. Et la vie est tellement courte; aussi bien en profiter pour réaliser mes rêves !"
Forte de toutes ces voix de Dieu, j'ai contacté ma direction de programme pour lui demander si je pouvais me réinscrire. Après avoir eu l'accord de celle-ci, l'idée que Dieu se manifestait à moi par ses voix est devenue une certitude.
Avec beaucoup de doutes, j'ai commencé mon certificat en création littéraire. Doutes sur moi, sur mes capacités, sur ce que cela va me donner car, il faut bien l'admettre, il est difficile de vivre de son art. C'est pourtant, et je dois être masochiste, naïve, ou inconsciente, mon rêve le plus cher.
À mes doutes personnels s'est ajouté le manque d'argent. Il n'en fallait pas plus pour que j'annule tous mes cours. Eh oui ! Vous avez bien lu ! Certains doivent se dire :
" Ça ne lui prend pas grand-chose pour abandonner, celle-là ! "
Mais si vous étiez dans ma tête, vous comprendriez !
Toujours est-il que, la mort dans l'âme, j'ai mis une croix sur mon rêve, du moins, en partie.
Quand j'ai annoncé ça à une de mes connaissances, elle s'est exclamée :
" Comment ça ?! C'est ce que tu voulais faire ! Quand on veut vraiment quelque chose, on essaie de vaincre les obstacles !"
Ça m'a fait réfléchir...
J'en ai aussi parlé à ma gardienne, qui en a remis :
" Oh non ! T'as pas fait ça ! Tu vas peut-être finir par avoir des prêts et bourses ! Et puis, ton chum peut t'aider ! Un couple, c'est fait pour ça ! Et tu ne sais pas ce que la vie te réserve, avec cette formation...Je trouve ça vraiment dommage, car tu avais un beau projet et t'avais l'air d'aimer ça ! "
Quelques jours plus tard, je suis tombée sur une émission de développement personnel et un conférencier en a rajouté :
" C'est important de faire un travail que l'on aime parce que ça contribue à notre bonheur et ça améliore notre relation avec nos proches..."
La journée suivante, à la même émission, il était question d'oser, de ne pas s'arrêter aux obstacles, de les prendre pour en faire un tremplin.
Plus tard, dans le journal, j'ai vu l'annonce du spectacle de Jean-Marc Chaput, Maintenant ou jamais.
À chaque fois que je vivais ces expériences pour le moins étranges, lourdes de sens, la création littéraire apparaissait dans mon esprit, avec le désir vibrant d'être auteure.
À un moment donné, je me suis dit :
" C'est Dieu qui me parle, ça ne peut être que lui. Tout ça a tellement de sens pour moi, tous ces messages tombent tellement à point pour moi ! J'avais des doutes, je ne savais plus où aller ni quoi faire mais là, c'est vraiment clair dans ma tête. Dieu essaie de m'indiquer le chemin à prendre, mon itinéraire, ma destinée, la voie qui m'est réservée et je vais la prendre sinon, je vais le regretter, je le sens. Et la vie est tellement courte; aussi bien en profiter pour réaliser mes rêves !"
Forte de toutes ces voix de Dieu, j'ai contacté ma direction de programme pour lui demander si je pouvais me réinscrire. Après avoir eu l'accord de celle-ci, l'idée que Dieu se manifestait à moi par ses voix est devenue une certitude.
samedi 19 septembre 2009
Deviner le temps
Il m'arrive parfois des choses étranges liées aux temps.
Prenez aujourd'hui, par exemple...
J'étais au parc avec mon petit garçon et je le balançais. Un enfant d'à peu près 10-11 ans vient me voir et me demande :
"Excusez-moi, madame (oh là là ! je suis donc rendue vieille !), mais avez-vous l'heure ?"
- Non, désolée... que je lui réponds, avec un sourire.
Je regarde le ciel et me dis en moi-même :
"D'après la lumière du jour, il doit être à peu près 10h30."
Quelques minutes plus tard, son ami lui crie :
"Il est 10h34 !"
Oh my god ! J'avais vu juste !
Souvent, en effet, je devine l'heure. Je n'ai pas de montre, je ne demande pas l'heure aux passants, rien. Je ne fais que lever la tête dans les airs pour, après avoir regardé le ciel, "sentir" l'heure.
Autre chose étrange.
Il m'arrive souvent d'arrêter de faire les choses sous l'influence de l'intuition, ce qui s'avère juste, la plupart de temps.
Un exemple.
Je fais garder mon fils pour relaxer, ce qui signifie, lire,penser, me promener dans la nature et les librairies. Le temps file et pourtant, je ne me sens pas stressée ni pressée. Je n'arrête pas ma lecture. Je "sens" que ce n'est pas le temps, c'est tout.
Chose que j'ai faite hier.
Mon chum est avec moi et, malgré que je sens que ce n'est pas le bon moment, je vais chercher fiston chez ma mère. Il faut dire que je sens la pression de mon homme !
Rendue chez ma mère, donc, je constate que la maison est silencieuse.
Mon fils dort.
Si j'avais attendu encore un peu avant d'aller le chercher, ça aurait été le bon moment, j'en suis certaine.
Mais je ne me suis pas écoutée.
Donc, ce n'était pas le temps.
Toutes ces expériences sont vraiment bizarres et je me demande si elles sont liées au TDAH...
Prenez aujourd'hui, par exemple...
J'étais au parc avec mon petit garçon et je le balançais. Un enfant d'à peu près 10-11 ans vient me voir et me demande :
"Excusez-moi, madame (oh là là ! je suis donc rendue vieille !), mais avez-vous l'heure ?"
- Non, désolée... que je lui réponds, avec un sourire.
Je regarde le ciel et me dis en moi-même :
"D'après la lumière du jour, il doit être à peu près 10h30."
Quelques minutes plus tard, son ami lui crie :
"Il est 10h34 !"
Oh my god ! J'avais vu juste !
Souvent, en effet, je devine l'heure. Je n'ai pas de montre, je ne demande pas l'heure aux passants, rien. Je ne fais que lever la tête dans les airs pour, après avoir regardé le ciel, "sentir" l'heure.
Autre chose étrange.
Il m'arrive souvent d'arrêter de faire les choses sous l'influence de l'intuition, ce qui s'avère juste, la plupart de temps.
Un exemple.
Je fais garder mon fils pour relaxer, ce qui signifie, lire,penser, me promener dans la nature et les librairies. Le temps file et pourtant, je ne me sens pas stressée ni pressée. Je n'arrête pas ma lecture. Je "sens" que ce n'est pas le temps, c'est tout.
Chose que j'ai faite hier.
Mon chum est avec moi et, malgré que je sens que ce n'est pas le bon moment, je vais chercher fiston chez ma mère. Il faut dire que je sens la pression de mon homme !
Rendue chez ma mère, donc, je constate que la maison est silencieuse.
Mon fils dort.
Si j'avais attendu encore un peu avant d'aller le chercher, ça aurait été le bon moment, j'en suis certaine.
Mais je ne me suis pas écoutée.
Donc, ce n'était pas le temps.
Toutes ces expériences sont vraiment bizarres et je me demande si elles sont liées au TDAH...
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