lundi 2 novembre 2009

La folie des grandeurs ! (1re partie)

Cest temps-ci, j'ai plusieurs projets en tête et celle-ci est à veille de me sauter ! Et mon plus fambloyant est certainement celui de m'implanter dans la grosse pomme (comprendre New-York). Eh oui ! Rien de moins !

En fait, je rêve de cette reine ville depuis que je suis ado, je ne sais pas pourquoi. Peut-être parce que j'y ai vécu dans une vie antérieure... Ne riez pas ! Ça se peut, des vies antérieures ! Sinon, comment expliquer ces sentiments de "déjà vu" qu'on ressent en passant devant certains lieux ou en croisant certaines personnes ? Je vous explique.

J'ai vécu quelque chose de très étrange en revenant du Maine, où j'étais allée faire un stage de perfectionnement professionnel. J'y ai passé le mois 1/2 le plus extraordinaire de ma vie ! Je me sentais comme dans un film, tellement cette visite en sol américain me paraissait une aventure ! Là-bas, tout était relax, le monde était souriant, je découvrais de nouveaux lieux, etc. Tout m'y paraissait plus beau. C'est vrai que lorsque j'ai quitté mon coin de pays, je me sentais triste, déprimée et je vivais des difficultés personnelles importantes. Toujours est-il que quand j'ai refranchi la frontière canadienne, à mon retour, toutes les larmes de mon corps se sont mises à couler ! Je pleurais comme un veau et ça n'arrêtait plus ! Même Madeleine, dans l'expression "pleurer comme une Madeleine", avait l'air d'un désert à côté de moi ! Même si je serais restée dans le Maine toute ma vie et que le Québec était pour moi synonyme de problèmes, je ne comprenais pas toute cette nostalgie, ce sentiment de perte immense, cette impression de quitter mes racines, puisque mes véritables racines se trouvaient au Québec. C'est pourquoi je pense que j'ai déjà habité aux États-Unis dans une vie antérieure.

Je me sens aussi attirée par New-York depuis longtemps, peut-être à cause de cette fameuse autre "vie". Mais ces derniers temps, cette attirance s'est intensifiée, à un point tel que je me suis demandée :

"Qu'est-ce que je pourrais bien faire, comme travail, pour y gagner ma vie ? Prof de français, traductrice, journaliste ?"

Je me suis donc mise à faire mes petites recherches sur le net. À ma grande surprise, il y avait des demandes pour des profs de français ! On y disait même que les exigences n'étaient pas très grandes, surtout pour enseigner aux adultes ! J'ai aussi cherché des offres d'emploi comme rédactrice. Et comme traductrice anglais-français. Wow ! Il y en avait beaucoup ! Et un bon nombre pour des sites Web ! Oh ! les tarifs n'étaient pas énormes ! Mais, je me suis dit, si je travaille pour 3-4 médias, je réussirai sûrement à gagner ma vie !

Depuis ces découvertes, l'idée de m'établir à New-York me titille franchement l'esprit ! C'en est déconcertant ! Surtout que j'ai un enfant de 2 ans ! Que ferais-je de lui ? L'emmener là-bas ? Le laisser à son père ? Il va bien faire une dépression, lui qui n'est pas capable de me voir partir pour la salle de bain ! L'idée de l'emmener avec moi est tentante mais soyons réaliste : New-York est-elle vraiment faite pour les enfants ??? Et son père ? S'en ennuirait-il ? Et l'inverse ? Et l'argent ? Je n'en ai presque pas; comment ferais-je pour survivre les premiers mois ? À force de me poser toutes ces questions, je finis par me ramasser dans un cul de sac.

L'autre projet à part celui, bien connu, de devenir auteure, est de partir à mon compte comme rédactrice-réviseure, lequel me démange depuis belle lurette ! Mais à l'idée de me vendre et de faire du service à la clientèle, je décroche un tantinet. Je ne suis pas sûre non plus d'avoir toutes les connaissances pour le faire, surtout en ce qui concerne la mise en pages. Mon non-bilinguisme risque-t-il aussi de me nuire ?

C'est certain que si je laisse uniquement parler mon coeur, le projet d'être auteure l'emporte haut la main, suivie de mon implantation dans la grosse pomme. Mais je dois être réaliste : j'ai besoin d'argent et travailler à mon compte m'en procurerait, même si ce n'est que peu au début.

Je ne sais pas quel projet je réaliserai mais je sais une chose : je dois en réaliser un !

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