samedi 30 novembre 2013

La vie sans médicaments : dur, mais intense !

Il y a environ 1 semaine, j'ai délaissé les médicaments. Je les ai jetés comme de vieilles chaussettes. Non, plutôt, comme des vêtements qu'on met au rancart mais qu'on garde sous la main, au cas où.

J'avoue qu'ils ne me manquent pas.

Sans eux, je suis plus pétillante, la vie est plus belle, plus colorée. Sans eux, je me sens plus fonceuse, plus téméraire, j'ai du soleil dans le coeur. Sans eux, la vie est moins sombre, plus excitante.

Mais aussi, plus stressante et plus dure à gérer.

Oh ! Pour ce qui est de l'organisation, je ne m'en sors pas trop mal. J'écris tout partout : sur le frigidaire, dans mon calendrier, dans l'agenda de mon fils. Je laisse des notes sur le bureau, dans ma sacoche, dans le coffre à gants. Je mets les choses toujours à la même place, dans la même poche, le même sac, la même tablette, le même compartiment. J'évalue de plus en plus le temps que ça me prend pour faire les choses et je m'y prends à l'avance.

Oui, côté organisation, ça va.

Là où le bat blesse, c'est dans ma discipline, la maîtrise de moi et dans ma concentration.

J'ai bien commencé à modifier mon alimentation en mangeant plus de fruits et légumes et en remplaçant le café par le thé vert. Je m'assure de faire de l'exercice et de prendre un bol d'air frais chaque jour.

Mais j'ai cédé devant le sucre. De même que pour le café. Et parfois, je pèche et je ne vais pas prendre ma marche journalière et je me couche toujours vers les minuit et demie/ 1 heure du matin.

Bien que je me sois fixée quelques objectifs, je les perds rapidement de vue, aveuglée par tous ces artifices, ces offres alléchantes et ces propositions qui me sont faites.

De plus, j'ai toujours du mal à me concentrer lorsque je lis, mais les médicaments n'y changeaient rien de toute façon.

En ce qui concerne la gestion de mes émotions, je suis toujours une bombe à retardement. Mais j'ai développé un nouveau truc : je prends 3-4 grandes respirations lorsque la tension monte et ça me calme. Mais parfois, j'explose quand même. Et ce n'est pas beau. Surtout avec mon fils qui m'en fait voir de toutes les couleurs. Je me sens plus à fleur de peau et je suis portée à agir sans réfléchir. Quoique changer mon mode de vie m'y aide grandement !

Non, la vie n'est pas facile pour moi sans médicaments. Mais elle est plus intense. Et quoi de mieux pour quelqu'un qui carbure à l'émotion ?

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