lundi 26 janvier 2009

Si j'étais en politique... (2e partie)

2) En économie :

- Exiger des gens riches qu'ils donnent un certain pourcentage de leurs revenus à l'impôt (par vérification d'inspecteurs) et leur interdire l'utilisation de paradis fiscaux (par des enquêtes, amendes et peines d'emprisonnement);

- Supprimer le libre-échange au profit d'un commerce plus régional afin de stimuler l'économie de chez nous et d'être moins dépendants de l'économie mondiale;

- Rétrécir grandement l'appareil gouvernemental pour ne garder que les décideurs, vérificateurs et principaux administrateurs;

- Maintenir uniquement le système d'assurance-maladie pour les plus démunis (handicapés physiques et mentaux, enfants, personnes âgées, pauvres, sans abris et personnes ayant des troubles mentaux).


3) Dans le domaine politique :

- Redonner vie aux églises en les transformant en lieu de rassemblements. On pourrait ainsi y organiser des assemblées pour définir les orientations des villes et villages dans tous les secteurs. Les gens seraient amenés à y faire des propositions, lesquelles seraient votées par les villageois et citoyens et applicables par les élus locaux;

- Abolir le système des partis pour lui préférer les individus et leurs idées.


4) Dans les services sociaux :

- Les églises pourraient également servir de parcs intérieurs pour les touts-petits. Particulièrement utiles en hiver, ils permettraient aux parents et jeunes enfants de 0 à 5 ans de socialiser et de s'occuper à faible coût. Les bâtiments seraient divisés en aires de jeux selon l'âge;

- Créer plus de centres d'aides pour les hommes.


5) Dans le milieu médiatique :

- Interdire la pub superficielle et inutile, pour la remplacer par de la pub intelligente, axée sur l'économie locale et des valeurs spirituelles et communautaires.


6) Au niveau de l'écologie :

- Supprimer, ou du moins limiter, la vente d'automobiles et les moyens de transport polluants, et encourager, par de l'aide financière, la production de véhicules écologiques.


7) Dans la santé :

- Prioriser, par de l'appui financier, la médecine naturelle et préventive, au détriment de la médecine curative (surtout pour les troubles mineurs).

mardi 20 janvier 2009

Si j'étais en politique... (1ère partie)

L'élection de Barack Obama comme premier président noir des États-Unis donne de l'espoir. Oui, de l'espoir en l'homme, en l'humanité et en la politique. Il est clair que les Américains avaient envie d'un changement majeur à la tête de leur gouvernement et ce changement est maintenant rendu réalité en ce jour d'investiture d'Obama (20 janvier 2009). Ce moment historique me donne aussi l'envie de suivre dorénavant la politique et peut-être, même, de m'y impliquer un jour.

On dit d'ailleurs que les attentionnels sont des visionnaires, des novateurs, des gens qui pensent autrement. Des gens faits pour la politique, quoi. Il y a des jours où je me verrais diriger une ville, une province, mais pas pour faire comme les autres. Non, j'aimerais m'engager pour virer à l'envers toute la société québécoise !

Tout cela, dans le but :

- De favoriser l'autonomie des citoyens au lieu de l'intervention de l'État;

- D'abolir les structures administratives lourdes et inutiles;

- De développer l'économie locale plutôt que mondiale;

- De créer un enrichissement collectif et spirituel;

- De rendre la province plus écologique et en santé.


Ainsi, je proposerais :


1) Dans le domaine du travail :

- D'abolir le système de l'éducation pour le remplacer par l'auto-apprentissage;

- De supprimer l'exigence des diplômes comme critère d'embauche pour miser davantage sur la motivation, les qualités des candidats et les connaissances acquises (par la télé, Internet, les expériences de vie, etc.)

- De vérifier rigoureusement, par des enquêtes, des tests d'aptitudes et de personnalité, la capacité de travail des assistés sociaux et de les intégrer au travail selon leur profil d'employabilité;

- De créer et de faciliter l'accès aux programmes de prêts et de subventions pour la mise sur pied d'entreprises;

- De reconnaître la reconnaissance des acquis des immigrants pour les différents corps de métier;

- D'obliger toutes les personnes aptes au travail à produire des déclarations de revenus et de les vérifier.

lundi 12 janvier 2009

Visite, quand tu me stresses

Je déteste recevoir de la visite ! Pas parce que je suis sauvage, non, bien que j'aime ma solitude. Je déteste la visite parce que ça me stresse. Je pense alors à tout ce qui m'attend et ça me décourage ! Mon chum m'aide pourtant, mais rien à faire : j'ai les nerfs en boule...

Prenez dimanche dernier. On reçoit à dîner le beau-père et le beau-frère. Quand Michel me dit ça, la veille, je me mets un masque de bonne humeur sur la face.

Ah oui ! Quelle bonne idée !

Mais en dedans, je sens l'angoisse monter. Recevoir = faire le ménage, un gros repas, la vaisselle de la veille, me mettre sur mon 36 et tout ça, avec un jeune enfant qui demande constamment de l'attention ! Recevoir signifie également, bien souvent, des tensions entre moi et mon chum. On est stressé, on est pressé, on devient impatient et nerveux et le ton monte.

Dimanche matin, donc, le stress m'accompagne à mon réveil. À penser à tout ce qui m'attend, je suis découragée ! Je me dis :

"Il va falloir laver les planchers et toute cette vaisselle qui traîne... ouf !Je ne suis pas sortie du bois !"

Après y avoir bien pensé, je décide de ne pas les nettoyer, justement, ces satanés planchers ! De toute façon, je les ai lavés il y a 1 semaine, il ne faut pas virer fou ! Et pour la vaisselle, je peux seulement en faire une partie. Juste à cette idée, je me sens tellement plus légère !

Je me mets à la tâche. Je commence à faire la vaisselle mais Michel arrive de sa nuit de travail et me dit :

- Je pourrais faire la vaisselle pendant que tu fais le ménage ?

- Ok, ouin, c'est une idée.

J'accepte la proposition, me disant que ce n'est pas ça qui va faire baisser ma nervosité !

Je mets Willi dans son parc. Comme ça, j'aurai (plus ou moins) la paix pour faire mes tâches et je ne l'aurai pas dans les jambes. Il met son nez partout et je n'ai pas le temps de le changer toujours de place !

Je m'attaque à la salle de bain, puisque c'est la pièce la plus salle. Je nettoie le lavabo, ça va bien, je fais ça en deux temps trois mouvements.

Je passe au bain : maudit que j'haïs laver le bain ! C'est tellement long et il y a plein de coins et de recoins ! J'astique le robinet, les murs, le pourtour, le dedans, le dehors... C'est encore sale ! C'est bien trop sale ! Crime que je suis poche dans le ménage ! Et l'heure qui tourne, vite ! Faut que je me dépêche !

Une éternité plus tard, il me semble, je suis assez satisfaite. Je termine avec la toilette. Là aussi, ça va bien.

Je décide de passer un coup de chiffon sur le meuble de l'ordi, la télé et le bord de la fenêtre du salon. Willi me regarde, babillant. Une chance qu'il est tranquille ! Sinon, j'aurais vraiment les nerfs à vif !

- Maudit que j'haïs faire le ménage !

- Ça va pas ben ! me répond Michel.

- T'aimes ça, toi, faire le ménage ?

- Pas ben ben.

- Bon.

- Je vois toujours de la saleté partout, même quand ça fait 15 fois que je nettoie à la même place !

- T'as juste à en faire un peu à chaque jour !

- Comme si j'ai juste ça à faire, du ménage, avec Will !

- Tu peux sûrement trouver 5-10 minutes, je peux pas croire !

Ah, lui ! Il voudrait que je sois Miss Ménage ! Il voudrait que je sois la parfaite petite femme au foyer des années 50 ! Eh bien, désolée de te décevoir, mon chéri, mais je ne suis pas, et ne serai jamais, une telle femme !

Pensant avoir fini mon époussetage, je remarque des taches sous la fenêtre. Ah ! Moi qui pensais être prête pour le balai ! Je frotte, frotte et refrotte et... ça ne veut pas partir !!! Évidemment, il faut que ça arrive alors qu'on reçoit de la visite ! Ma pression commence à monter ! Je remets du Fantastik sur mon chiffon mouillé et je frotte de toute mes forces, quitte à décaper le mur : il faut que ça soit propre !!!

Bon, enfin, je peux passer le balai !

Avant de commencer, je jette un coup d'oeil à Will en passant. Gaffe à ne pas faire ! Le voilà qui commence à pleurer. Ah non !

Je me jette sur le balai à grands coups rapides pour que ça aille plus vite. Balaie, balaie, balaie !

Ouiiinnnn !

Ah qu'il est fatigant, celui-là ! Il ne fait que me stresser encore plus !

Vite ! Après ça, il faut que j'aille me changer et me maquiller et me coiffer ! Tout ça, accompagnée des pleurs de Will !

Y a pas à dire : ça me stresse ben trop, recevoir !